[couplet unique]
Libre comme un courant, d'air et dans ce mouvement
Il erre dans les rues, de sa ville, comme souvent
C'est une habitude, qu'il a prit, il vit sa vie
Au jour le jour, sauf qu'il vit la nuit, il marche autour de Tours
Il relativise, aperçoit deux trois charclos
Lui seul s'active, sh**, dans son putain de sac à dos
Pourquoi fait-il ça? Se demande t-il, ai-je l'air minable?
La merde est elle inévitable dans cette grande ville?
Il avance sans le penser, s'allume une petite cigarette
Il ne se sens pas en danger, ce truc vide la tête
Faire le plein de kilomètres pour se vider, vite
Ou lentement, il sait pas c'est ça qu'est si génial
C'est une petite esquive, des coups du quotidien
Ce niveau d'vie tient, debout tant qu'il y résiste
Le silence de la ville, le chant du vent nocturne
En soufflant l'autre fu-mée il lâche prise
Il marche, comme un membre d'une légion triste
Il se lave de toutes ces lésions
Il oublie un instant que s'enchaîne les saisons
Sentiment d'un visiteur dans une maison vide
Le silence grandit à chacun de ses pas d'ados
Il se dit que le monde n'est pas grave beau, il laisse l'espoir à d'autres
Il ne dit rien, il n'a pas besoin de vider son sac
Il se contente de marcher seul avec son sac à dos...
Un pied, un pied devant l'autre
C'est de grandes choses
Que sont ces entêtements mornes
Dans sa tête, s'endorment
Ses doutes, ses emmerdements, genre
Pas besoin, d'une paire de mentor
Ni de manteau, merde
Il répète, ses gestes encore
Il décide de quitter, cet enfermement, hors
Le vent dans l'air se renforce
C'est pas demain que la haine l'emportera
Que l'enfer renforcera, ses manières de l'ensorceler
C'est peu encore, le fait
Qu'il pense qu'un jour le monde se rangera
Tant qu'il ne doit rien à personne, on ne lui fera jamais rendre l'âme
Cette état d'extase laisse planer, grave
Il gère ses pas mais s'en fout d'où ils mènent
Ces merdes aimerait le voir, le charrier grave
Il ne reconnaît plus ce monde, quoique, d'où qu'il vienne
Le monde c'est l'professeur Quirell, il a deux visages
Lui a soulevé le turban, c'est un stade de vie sage, oui
Son corps commence à se plaindre de son entêtement
Le monde a décidé d'se taire, il fait semblant d'être mort
La rue est sa confidente, c'est un accomplissement
Il lui murmure des secrets, et elle l'écoute en silence
Sans le juger, comme font les autres, comme font les hommes
La nuit purifie les âmes, et unifie les gars hostiles…
Si belle est la ville, des cités s'étalent
Décibels, se sont tut, et si c'est génial
Loin des citernes, des idées d'l'état
Des décisions, des échec et des idées géniales
Il a moins d'poids sur les épaules
Il se glisse écarte les étaux
De cette vie, de ces devises
De ses déchets de ses mégots
Et si la vie le dilapide
Il reviendra grandir la nuit
Ça fait du bien, ça reste humain
C'est naturel et si facile
Il prend son pied, pas ses jambes à son cou
Il ne pense plus ça y est, il ne pense plus à son couple
Il est seul mais à plusieurs, il sont deux trois salauds
Lui, la rue, et son sac à dos...