DrFlashin - L'homme au sac à dos lyrics

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DrFlashin - L'homme au sac à dos lyrics

[couplet unique] Libre comme un courant, d'air et dans ce mouvement Il erre dans les rues, de sa ville, comme souvent C'est une habitude, qu'il a prit, il vit sa vie Au jour le jour, sauf qu'il vit la nuit, il marche autour de Tours Il relativise, aperçoit deux trois charclos Lui seul s'active, sh**, dans son putain de sac à dos Pourquoi fait-il ça? Se demande t-il, ai-je l'air minable? La merde est elle inévitable dans cette grande ville? Il avance sans le penser, s'allume une petite cigarette Il ne se sens pas en danger, ce truc vide la tête Faire le plein de kilomètres pour se vider, vite Ou lentement, il sait pas c'est ça qu'est si génial C'est une petite esquive, des coups du quotidien Ce niveau d'vie tient, debout tant qu'il y résiste Le silence de la ville, le chant du vent nocturne En soufflant l'autre fu-mée il lâche prise Il marche, comme un membre d'une légion triste Il se lave de toutes ces lésions Il oublie un instant que s'enchaîne les saisons Sentiment d'un visiteur dans une maison vide Le silence grandit à chacun de ses pas d'ados Il se dit que le monde n'est pas grave beau, il laisse l'espoir à d'autres Il ne dit rien, il n'a pas besoin de vider son sac Il se contente de marcher seul avec son sac à dos... Un pied, un pied devant l'autre C'est de grandes choses Que sont ces entêtements mornes Dans sa tête, s'endorment Ses doutes, ses emmerdements, genre Pas besoin, d'une paire de mentor Ni de manteau, merde Il répète, ses gestes encore Il décide de quitter, cet enfermement, hors Le vent dans l'air se renforce C'est pas demain que la haine l'emportera Que l'enfer renforcera, ses manières de l'ensorceler C'est peu encore, le fait Qu'il pense qu'un jour le monde se rangera Tant qu'il ne doit rien à personne, on ne lui fera jamais rendre l'âme Cette état d'extase laisse planer, grave Il gère ses pas mais s'en fout d'où ils mènent Ces merdes aimerait le voir, le charrier grave Il ne reconnaît plus ce monde, quoique, d'où qu'il vienne Le monde c'est l'professeur Quirell, il a deux visages Lui a soulevé le turban, c'est un stade de vie sage, oui Son corps commence à se plaindre de son entêtement Le monde a décidé d'se taire, il fait semblant d'être mort La rue est sa confidente, c'est un accomplissement Il lui murmure des secrets, et elle l'écoute en silence Sans le juger, comme font les autres, comme font les hommes La nuit purifie les âmes, et unifie les gars hostiles… Si belle est la ville, des cités s'étalent Décibels, se sont tut, et si c'est génial Loin des citernes, des idées d'l'état Des décisions, des échec et des idées géniales Il a moins d'poids sur les épaules Il se glisse écarte les étaux De cette vie, de ces devises De ses déchets de ses mégots Et si la vie le dilapide Il reviendra grandir la nuit Ça fait du bien, ça reste humain C'est naturel et si facile Il prend son pied, pas ses jambes à son cou Il ne pense plus ça y est, il ne pense plus à son couple Il est seul mais à plusieurs, il sont deux trois salauds Lui, la rue, et son sac à dos...