J'aime être l'été a Paname A traîner l'macadam Donner moi les sous des banquiers Et j'vais péter Manhattan Ils veulent nous faire payer la banane Mais j'ai grave la dalle On m'paye un salaire minimum Et on m'dit qu'ces déjà pas mal Alors a quand ? Le peuple partie civil d'un grand jugement J'veux voir les hauts dirigeants A la barre immédiatement Accompagnés de tous les escrocs milliardaires Qui s'engraissent sur les richesses que vomi la terre Trop de militaires et pas a**ez de moniteurs Personne n'aide son prochain, y'a que des profiteurs Ministres et grands patrons, illicites transactions Richissimes fréquentations, illuminais francs maçons Compte en suisse ou aux îles caïmans L'ennemi public numéro un est-il taliban ? Les pires trafiquants cachent leur vils agissements Sous d'habiles maniements Et leurs politiques s'enfoncent dans le vice Ils parlent d'Europe, de traités budgétaires Mais moi mes poches sont déjà vides Même les roumains ne peuvent plus me les faire Et demande aux grecs comment ils sont mangés Les grands se sont branlés Dans la sauce blanche qu'ils bectent, berk ! Donc on demande l'austérité mais quel en est la cause ? On connait pourtant les coupables mais c'est pas eux qui paient Maintenant il manque des milliards le problème que ça pose C'est qu'on est pas tous responsables mais on doit tous payer Moi j'ai emprunté a personne, pourquoi dois-je rembourser? C'est pas ma dette, pas ma crise, ils me font tous chier Au lieu de vendre des armes, éduquez nos jeunes ! Au lieu de vendre du rêve, fermez vos gueules ! Actes et parole la différence est grande En ces temps d'endettements j'voudrais moins de bois dans ces langues Il s'en sait tant, sans s'étendre Sur ce 11 septembre, on sait bien Qu'on s'fait prendre pour des cons Tout en étant ancrés dedans Envi de vomir j'ai des envies suicidaires Je sais que de la banquise on ne voit que la partie immergé Pour cet hiver j'ai pas envie d'avoir froid Mais vu le prix du gaz, même chez moi j'enfile ma parka A ma table, ne vient pas t'a**eoir chez moi on n'partage pas Laisse moi mon caviar, toi manges tes mêmes pâtes chaque soir C'est ça la sale mentalité des puissants Mais y'a pas qu'eux qui se montrent individualistes et méprisants Car on devient tous des crevards a force de s'faire té-gra Mec c'est grave rien que le prix des clopes nous rends excecrables Du coup je met qu'des grammes d'herbe et les crament Fait des phrases trop cérébrales et mes braves lèvent les bras Mais bon ne t'inquiète pas, si pendant que je te parles Des bombes pètent tout-par mais ne tombent pas sur des coupables Que veux tu que je te dise? que ce putain de monde ne tourne pas rond? J'ai pas attendus la crise, pour voir que leur système n'était pas bon