Yazou - Débordements lyrics

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Yazou - Débordements lyrics

[Refrain (*2)] Débordement devient bavure pour l'embrasement Ils recrutent à la pelle et pour cocher les cases manquent L'écrasement d'une société mais les phrases manquent Quand la justice se trompe elle s'en sort largement [Couplet 1] A qui la faute le 27 octobre 2005 Avec les règles on jette l'éponge et on démissionne La tension monte elle ne cesse de s'accroître Justice nulle part et les miens ne veulent plus y croire Y a des bons, des mauvais et un système pourri Morts pour rien, c'était loin d'être le temps pour eux La déception qu'on côtoie n'est plus temporaire Mon ghetto pleure et moi j'trouve plus le temps pour rire Parce qu'y a plus le temps, partout ça s'dégrade tôt Mon écrit tue le temps donc je gratterai C'est plus un film ni un rêve, juste un cauchemar Un fait divers qui s'éclaire avec une torche noire Le moral ca**é, y a le feu dans l'bac à sable Laissant derrière des familles qui n'pensent qu'à ça [Refrain] [Couplet 2] L'écrasement d'une société mais les phrases manquent Quand la justice se trompe elle s'en sort largement Quand c'est les miens c'est du 10 piges ou du perpète On s'éparpille car face à la juge tu perds peu Ils ont renforcé l'effectif, investi Dans les armes pour rendre l'ambiance plus festive Oubliant qu'un môme grandit, devient un homme Rancunier, faisant d'la haine son meilleur binôme On prie pour eux et nos mères en ont marre Je te ferai savoir qu'on efface pas une mémoire [Pont] Le racisme, l'injustice, font trop de morts Nos rêves sombrent, enfermés dans le noir On prie pour eux et nos mères en ont marre Je te ferai savoir qu'on efface pas une mémoire [Refrain] [Couplet 3] Faut se tenir droit mais le contre-sens nous aspire L'homme prie, la femme pleure, le tout désespère J'ai plus l'moral et mon décor me donne de l'inspi Mes yeux sont al premier hommage dès l'âge de 15 piges J'respire parce que j'ai vu la vie suffoquer La vérité camouflée derrière un air relooké Travestie comme c'contrôle qui s'termine mal Y a plus d'cages et par derrière les vermines marquent T'es revenu donc fais gaffe aux bouquets d'fleurs On y croit pas comme la recherche d'un trèfle à 4 feuilles Certains ont mal au crâne, d'autres leurs poumons crament Plus rien à perdre et souvent ça mène au drame On s'isole plus, c'que j'décris à travers ma plume Un monde de haine, d'injustice où rien n'va plus [Refrain]