Tom Coyne - Quand le diable est au piano lyrics

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Tom Coyne - Quand le diable est au piano lyrics

[Couplet 1: Philippe] Et puis on danse sur les sens interdits quand l'incendie Chante une douce mélodie, applaudis et dis que t'en veux encore Si c'est faux dans les accords, peu importe si ça matraque fort Ils ont l'or et la chanson qui va avec Et un chef d'orchestre qui joue du plomb pour nous clouer le bec Ducon, chez nous l'argent rime avec urgent Genre, oppose la cra**e à du détergent Or ils veulent qu'on plie, qu'on ca**e, ils veulent qu'on flanche Quand le diable est au piano et qu'il n'enclenche que les touches blanches Et les sales races enta**ées dans les préfabriqués Quand vient la cha**e, allumeront les briquets Traqués dans ce putain de zoo, avec des chiens autour des os Dont les écoutes ont fait saturer le réseau Joue leur un do mineur et ils te feront un doigt majeur Parce que la rue n'est qu'un incinérateur [Couplet 2: Ekoué] Quand le diable est au piano, dès ses premières notes La mélodie du meurtre se heurte aux partitions morbides d'un homicide Ou l'ombre sur l'instrument, sombre pressentiment Naissant d'une détonation claire qui me glace le sang Involontaire ou délibérée Quand le musique du chaos suit le mouvement saccadé La république s'écroule à nos pieds Et nos chevilles ouvrières lui piétinent sa mère Quand la haine répond aux appels des sirènes stridentes D'une symphonie instruite du bruit de la détente Puisque comme vous dites nous sommes des parasites Réprimez-nous comme vous le faîtes Imprimez le deuil à nos sourires y compris pendant les jours de fête Réécrivez des pans de notre histoire entière Continuez à jouer avec nos nerfs Ce concert d'ironie noircira les mœurs doucement mais sûrement Au fil des heures en attendant d'y voir plus clair Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à faire [Refrain] Quand le diable est au piano, qu'il joue la note de trop Quand le piano est au diable ce que la corde est au cou des présumés coupables [Couplet 3: Mourad] Quand le diable est au piano, les voix s'éraillent, s'écorchent Les peaux s'arrachent et s'offrent en images et en strophes Il tombe des cordes, prêtes à nouer le désordre Les sonorités se tordent sous de sales mots d'ordre C'est pas faute de vous avoir prévenus Contrairement aux somations, avant ces balles perdues Le verre se brise et le sang rougeoie au mur Le cuir s'ajoute au cuivre et les fils à l'ossature La chair dans un éclair se sert en fil de fer Humide qui s'agrippe à la prise terre Les gammes s'affairent et s'enflamment crescendo Avec la douce violence du verbe à fleur de peau [Couplet 4: Hamé] Quand le diable est au piano, l'accord est comme une faux Un genre de coupe-nuque au bras d'un vieux bourreau Symphonie blanche, belle comme un échafaud Alphabet de la haine froide en guise d'ex-voto Tous pétés à la douleur de l'étau, l'encéphalogramme haut Nous sommes les fils des plus vieux barreaux Esthétique de l'embargo du berceau au tombeau Héritage du fouet pour histoire sur pied-bot Mais qui se paye notre peau ? Qui nous crache d'en haut ? Qui a le trousseau de clefs au cachot ? Et tout ce bordel ne me parle plus qu'à demi mot Quand il me résume le monde par un seul écriteau : Une voie, deux trains, trois raisons de prier Avant de courir te foutre à l'eau Sur une portée recto-verso, à la faveur d'une insomnie de trop J'ai vomi les partitions du diable en solo [Refrain] Quand le diable est au piano, qu'il joue la note de trop Quand le piano est au diable ce que la corde est au cou des présumés coupables