Street Rockaz - Septième lyrics

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Street Rockaz - Septième lyrics

L'économie me tient par les couilles C'est le retour aux pyramides, ouais Ou la corde au cou La télé travaille pour l'économie Même déconne et trahit qu'elle nuit à mon autonomie Toi, tu seras pas plus un homme Non parce que t'as plus de bifton Et bouffon Le vrai kiff s'éprouve dans les bas-fonds Si jamais tu trouves de l'amour sous la merde T'auras plus jamais peur de rien Car t'auras plus jamais à perdre ou à gagner Tu sais, les deux sont des menteurs Je veux briller à l'intérieur Moi pas sous les projecteurs Induire les crédules dans l'erreur Et en déduire, qu'au final c'est pas ma faute Et puis qu'il faut bien faire son beurre Wesh t'es fou, j'aime autant crever pauvre Et crier dans la boue qui a fait de moi un fauve Bad trip sur la batterie La piraterie, la patrie, j'y crois plus Ma plume a fait son tri Et j'suis devenu, une bête à abattre Par les Bel [?] Appelle moi poète et poubelle Au magnétisme moderne Les maudits sont les maux ternes Les motels, toutes les mauvaises pa**es honteuses J'ai du ciel dans les yeuz Mais le cœur contaminé par le néant J'rêve de pas de géants De traverser les averses et les océans De percer les murs et les tympans Dans l'espoir secret D'y imprimer la paix D'un seul coup de craie De comprimer d'un trait Vos poitrines effrayés Hey yeah yo Sur un pied à l'autre désaccordé Je pourrai écrire "A l'abordage" Tant la marge est débordée Mais je crois Que j'ai beaucoup plus beau à proposer Qu'un bouquet de roses mortes à déposer Sur le bas de toutes vos portes, non Pourtant j'écris souvent des conneries Pour tuer le temps Ou pour attirer l'attention Moi j'sais plus vraiment à quel moment damné j'ai connu le mot tourment Surement le tournant de ma vie Quand j'ai compris que l'amour et la douleur n'irait jamais séparément C'est super hein De savoir que souffrir sera plus que nécessaire Pour apprécier les sourires Sa mère ! Que le ciel me pardonne D'avoir tant de fois déjà sali le mot homme Car je mérite un coup de gomme Pour avoir crû en l'enfer Alors que dans le fond c'est vrai qu'on est tous des frères C'est pareil dans la forme Et la même cicatrice Car enfant que nous sommes De pêcheur et tentatrice Puisses ma plume depuis vous rappeler l'éclat Et la beauté de la lune illuminant Le bitume de nos vies tristes Où tout le monde est artiste Quand le rêve d'un instant offre Une seconde distance enfin L'homme ouvre son cœur et existe enfin Son âme souffle fort et surfe hors-piste La vie est trop douce, trop belle, trop courte Et dire que trop souvent, j'en ai rien à foutre C'est ma faute, ça me met mal Maintenant, advienne que devra à votre santé, et qui vivre verra Même si j'ai peur de c'que la vie me réserve Je l'aime plus que tout Pour tout ce dont elle me préserve [Outro] Alors C'est plus marche ou crève Mais va, vis et fais vibrer tes ailes