Sinik - Funambule lyrics

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Sinik - Funambule lyrics

J’ai tourné toute la nuit dans la ville, vitre baissée Le diable est dans la file, mourir lentement, vivre pressé Je marche sur un fil, funambule, j’me suis blessé J’ai peur pour ma fille, ouais, quel monde je vais lui laisser ? J’écris preuve à l’appui, ce serait pire si j'me taisais J’pourrais en faire un livre : "Banlieusard : Vie de baisé" J’ai tourné toute la nuit dans la ville, vitre baissée On est tous dans un film, ouais, quel monde je vais lui laisser ? Ils étaient cinq ou peut-être plus sous ce préau Ce soir, faisait rien d’autre que discuter, parmi eux : Théo La suite tout le monde la connait, en deux nous sommes divisés Les porcs se mettent au p**no, les jeunes ont la vie brisée Coupable de prendre des coups, sentiment infect Maintenant comprenez-vous pourquoi ils courent quand ils ont rien fait ? Ils parlent de présomption d’innocence et cla**ent le volet (???) Auraient-ils fait pareil si un noir les avait violé Oui je viens pour accuser la patrie Pas là pour amuser la galerie L’état est complice de tout, le juge se soumet Tout ça serait pa**é si un pa**ant n’avait pas zoomé BFM ne parlent pas des litres de sang que l’on a craché Dites moi y en a combien des Théo cachés ? Combien de frérots fâchés essuient les larmes de la Mama ? De jeunes pa**és à tabac comme Adama ? J’ai tourné toute la nuit dans la ville, vitre baissée Le diable est dans la file, mourir lentement, vivre pressé Je marche sur un fil, funambule, j’me suis blessé J’ai peur pour ma fille, ouais, quel monde je vais lui laisser ? J’écris preuve à l’appui, ce serait pire si j'me taisais J’pourrais en faire un livre : "Banlieusard : Vie de baisé" J’ai tourné toute la nuit dans la ville, vitre baissée On est tous dans un film, ouais, quel monde je vais lui laisser ? 14 juillet 2016, la vision devient floue La foule est prise par surprise quand le camion devient fou J’aurais pu être sur la promenade pour me sé-po En une fraction revoir ma vie, avoir ma fille sur les épaules Aller simple en enfer sur un trajet de sang Mais qui peut croire au paradis les mains tachées de sang ? Mets des anges rue piétonne et le poucet L’enfer en bord de mer, plusieurs tonnes dans des poussettes Triste habitude, un sacrifice de plus 13 enfants sur le bitume, sacré fils de pute J’parle tant des moqueries Mais comment est-ce possible ? Les caméras d’Estrosi sont une escroquerie Gros j’ai de la mif près des moulins ou vers les Baumettes Tous des larmes séchées sur les pommettes La violence à son apogée Les corps font des ricochets Au sol que des vies fauchées J’ai tourné toute la nuit dans la ville, vitre baissée Le diable est dans la file, mourir lentement, vivre pressé Je marche sur un fil, funambule, j’me suis blessé J’ai peur pour ma fille, ouais, quel monde je vais lui laisser ? J’écris preuve à l’appui, ce serait pire si j'me taisais J’pourrais en faire un livre : "Banlieusard : Vie de baisé" J’ai tourné toute la nuit dans la ville, vitre baissée On est tous dans un film, ouais, quel monde je vais lui laisser ? On est tous dans un film, ouais, quel monde je vais lui laisser ? Quel monde je vais lui laisser ? Quel monde je vais lui laisser ?