Scylla - The Cycle lyrics

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Scylla - The Cycle lyrics

[Furax] Écoute: Les nouvelles sont mauvaises, ce début d'seize Je le raperais sans innover les yeux révulsés Dans ma barbe, mélange de bave et d'alcool frelaté T'es face à l'homme dont La Mort veut la tête On est tous sur sa liste de Bruxelles à Paris De Toulouse au Queens je m'amuse, donc oui J'vis depuis que j'suis plus tout seul à pas rire HéHo ! les gros l'paradis ça vous dit ? Mais faut d'la drôle de drogue ou l'pétrole d'Arabie Saoudite Marche ou crève, ou crève en marchant, c'est si facile De quitter un monde que l'argent et la frénésie fascine Rêve et essaie d'l'oublier, laissez nous vriller Ici c'est pas l'fric qui se jette par la fenêtre mais c'est l'ouvrier J'connais les règles et je leur caque dessus Depuis que j'ai vu des macs avec des plaques de stup Vas-y ca**e le sucre sur mon dos tu peux jaca**er gros Un môme accro au sh**, au rap. J'suis bon qu'à fraca**er des prods demande à Crown [Infamous Mobb member's verse] Couplet US [Jeff le Nerf] Alors faudrait que j'arrête, d'mé-fu des grosses barrettes J'suis pas dans le Hall-Star Game, Ni l'une de vos starlettes Adolescence galère, malaise, prose balaise Je suis pas un gosse d'Harlem mais je sors des grosses galettes J'esquive le bleu de travail, Le micro je peux le graillave Sans m'prendre pour Busta, Ni m'faire un buzz “caral(ho)” Elle est sérieuse la Life Puis si l'amour rend aveugle, Crève-moi les yeuz la Night Rime venimeuse, sa braille “live” d'un nid de vipères Mais un bloc n'est pas plus mafieux qu'un ministère Pas de magie, ni de mystères Pas d'King, pas d'Tony, ya pas d'Corleone Et c'est juste légitime quand un "nique l'Etat" décore le hall, l'ami Je manie la rime, comme Manny manie le peigne Mano a mano avec la haine, (nous) ont banni Marine Le Pen Ce monde : un asile de fou. C'est trop facile de se perdre Et j'pète un spliff de fou a**is sur un baril de peines [Infamous Mobb member's verse] Couplet US [Scylla] Chaques jours, j'affronte les mêmes peurs. Ma montre affiche les mêmes heures Qui m'oblige à vivre dans le combat de l'âge Sur ma route je croise les mêmes gueules qui me donne la même preuve Que, partout dans ma ville, des pierres tombales marchent Ils creusent tous la même terre seule en bon cadavre Fascinés par les mêmes meurtres que le monde acclame Et puisque que c'est partout la même En bon belge je place un Big-Up au QueensBridge depuis le bon ??? Val prad' ??? Quoi? Ya pas les mêmes vieux? Ceux qu'on oublie comme l'air de rien Condamnés à sourire en rama**ant des merdes de chiens? Les mêmes qui crèvent de faim Devant lesquels les gens s'apitoient quelques mètres avant de croiser la prochaine paire de seins Les mêmes "ouais demain, peut-être, mais maintenant c'est trop tôt" Les mêmes "Sur la tête de ma mère que j'irai venger le poto" Les mêmes ... Bref, les mêmes rêves encore sous verre Mais rien que le fait qu'on soit en vie c'est déjà une bonne nouvelles... Non?