Psykick Lyrikah - Des lumières sous la pluie lyrics

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Psykick Lyrikah - Des lumières sous la pluie lyrics

[Refrain 1] Au bout du pont, c'est un corps Qui tombe dans le can*l, tard À l'heure où l'œœil crève l'art et l'éponge Au bout du pont, c'est la chute Ou d'un corps ou d'une lutte vaine qu'il arbore Au bout du pont, c'est cette ville Où s'agrippent quelques récits de mères Vois ma ville Au bout du pont, c'est la mer Loin du verbe et des vers complexes qui l'amènent [Refrain 2] Au bout du pont, c'est l'air pur Des vagues, mon père à la barre et les cris Je vous aime, sûr Au bout du pont, ce sont nos anges Nos victoires, nos peurs, notre soif de revanche Au bout du pont, c'est la chute Mon art, terre syntaxée, mon art, pair Au bout du compte, c'est ma plume Mon art, ma pure et ma bulle [Couplet 1] Au goût du sel s'ajouteront quelques notes Des versets de sable fin sous leur flotte Coulés au large de nos murs De nos écrits au pied de nos marges Tristesse féconde et pauvre horizon Trop loin, trop sombres excuses Pendant qu'ils font tout pour éclipser Les faux-semblants, kisdés, schlags Connards tous autant qu'ils sont Autant qu'ils viennent s'avachir Pour mission de s'éteindre lentement Juste au bout du pont Autant qu'ils mènent leurs luttes sans rêve aucun L'œœil était dans la tombe et regardait Caïn Autant qu'ils brillent, autant qu'ils existent enfin Loin d'eux-mêmes, autant qu'ils vivent Au bout du compte, c'est ma plume (ma plume) Mon art, ma pure et ma bulle [Couplet 2] Réseau d'pierres, vagues terres à bâtir Air sale, comme retour de test à ravir Poumons, noirceur, pleurs, vague à l'âme Soeurs bénies, arythmie, cœur Autant que les extrêmes s'attirent Vide bien avant que l'autre n'éteigne tout Venir de loin, tenir debout Au bout du pont, c'est la mer Loin du verbe et des vers complexes qui l'amènent Assoupi sur mes feuilles et ma part d'ombre Effleure à peine l'autre moi qui s'estompe Ce sont mes flèches telles qu'elles sont Drapées de rêche et de belles plaies Que nos rêves font À la fin de ces vapeurs d'eau trouble Des formes s'agitent et tremblent En cernant le double Et des victoires faussées par l'ennui Belles comme des lumières sous la pluie [Couplet 3] Bâtissant chaque jour nos écrits fiers En attendant chaque vie au détour Et autour de quelques solides envies de rêve D'ailleurs, de vie concrète J'attends (j'attends) Et j'entends m'éclipser davantage Chaque jour, chaque nuit Chaque seconde qui s'égare À chaque phrase consumer mon métrage Et calmer la plume du pire à chaque fin de page [Refrain 1] [Couplet 4] Dire que des anges quelque part Parlent de nous, s'arment, frémissent Et baissent la tête comme garde-fou Patience, l'arche est faible Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera Alors patience (patience), contemplez-nous Silhouettes floues, aveuglées, violentes Parce que faibles, principe de fou J'écris comme je gueule, souvent Mais sans réfléchir trop Car je suis de ceux qui se portent seuls Soulevez vos croix, portez vos rois Soyez fiers d'eux, patience, leur chute viendra Patience, l'arche est faible Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera [Conclusion - ad lib.] Alors courage et patience, l'arche est faible Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera