C'est une chanson qui vole au vent sans le savoir Elle est issue directement d'un dépotoir Elle imagine de grands espaces Peuplées de lacs et de forêts Trainées de pollution qui pa**e Crevant le ciel comme un abces Cette chanson se glisse au creux des souvenir Elle et rock et les étangs bleus où l'on se mire Quand on voit l'oiseau du printemps Tendre ses ailes aux vents mauvais Comme la nature offre son flanc À l'acidité du progrès Où donc est pa**é ce pays aux histoires chantées Quand les racines portent leurs fruits de dignité Est-il dans le cœur des poëtes Qui en on fait une chanson Qui l'aurait pa**er par la fenêtre En évacuant leurs maisons Est-ce une jungle imaginaire ou est-ce ici Ma chanson est-elle terre-à-terre et sans esprits La pollution de l'âme existe comme les rambo et les chansons J'ai voulu être réaliste avant de perdre la raison Avant de perdre la saison, avant de perdre...