Les enfants pa**ent la journée Devant la tévé, Je ne peux pas supporter D'les voir s'amuser. Je les fous en pénitence, Pour leur corriger l'existence. Que l'bonheur des autres me fait dont chier. Au milieu d'un restaurant, Une bande d'habitants. Célèbre un anniversaire, En chantant cet air: «Mon cher chose c'est à ton tour» J'ai l'gout d'leur pitcher du yogourt. Que l'bonheur des autres me fait dont chier. Quand je croise des amoureux, Je trouve ça niaiseux. Aggripés aux illusions, Comme deux beaux totons. Si ils savaient c'qui les attend, J'pense que j's'rais pas plus content. Que l'bonheur des autres me fait dont chier. Je suis un vieux marabou, J'bougonne contre tout. Les spectacles et les concerts, Y'a rien pour me plaire. Le show business et ses zouaves, Je trouve que c'est une gang de caves. Que l'bonheur des autres me fait dont chier. Quand j'vois un ra**semblement, De gens bien pensant. Qui discutent, prîment ou contestent, J'me sens comme la peste. J'sacre mon camp avant qu'ça barde; Ça m'donne trop l'goût d'bra**er d'la marde. Que l'bonheur des autres me fait dont chier. Je suis un écologiste On ne peu moins raciste. J'prend tout le monde pour des légumes, Y'a qu'ça qui m'allume. Si l'être humain ne vit pas seul, C't'afin d'pouvoir s'tapper s'a yeule. Que l'bonheur des autres me fait dont chier. [...] Ceux que j'déteste le plus, À qui tout est dû. Ce ne sont pas les immigrés, Ces enfants gâtés. C'est ceux d'la race des chou-chous, N'allez pas croire que j'suis jaloux. Que l'bonheur des autres me fait dont chier. J'rigole du malheur d'autrui, Chacun fait sa vie. J'souhaite pas d'mal à personne, Chialer c'est mon fun. Si j'ai rien à m'mettre sous la dent, J'lis Foglia pour pa**er l'temps. «Nous autres on n'aime pas ça des fruits -Correct -Ok -Ça fait -Bon...»