Piloophaz - Le chant de Kali lyrics

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Piloophaz - Le chant de Kali lyrics

" Les sentiments. Il n'y a rien de plus troublant. Et plus la pa**ion est grande plus il est difficile de lui échapper. La différence entre la haine et l'amour n'est pas plus épaisse qu'une feuille de papier. Tel est le destin, même le plus sanglant des a**a**ins n'est qu'un enfant face au karma d'une femme. " Me faut-il implorer afin de savoir ce qu'il se pa**e Loin des deux doigts qu'il peut rester douce mélodie laisse des traces Assez pour qu'le feu qui t'animes puisse tour à tour te givrer Le bon du mauvais jeu ne peut distinguer par le doute enivré Il est vrai que cette fois-ci l'envoûtement fût voulu Pas facile de se livrer le tourment agrémente mon dévolu Évoluer, rechercher sa partition et mon complexe Je n'sais jouer des sentiments comme tout Candide que l'on blesse On m'laisse, mon cœur est un chien sans laisse Ne pas connaitre la voix de son maître telle est sa seule faiblesse Laisses- les dire mais plus conscient, et vois ton âme me dévorer Par la beauté de ce chant, tu ne peux que l'adorer Des sentiments comme offrande même si la Déesse reste indifférente Chaque mouvement de sa langue fait qu'à ses pieds tu rampes Rempli d'amertume quand de ta mémoire il s'efface Mais quand tu retrouves l'air de ce prélude tu ne peux y faire face 26 ans d'existence, trop d'distance entre moi et les gens pour plaider non-a**istance A personne en danger j'croyais que j'avais changé Mon ego et mon vécu au fond d'un tiroir rangé Rongé par le remord mais pas du genre à chanter Mi Amor La bave aux lèvres dans l'arène comme un taureau mis à mort De bâbord à tribord rien de neuf sur mon esquif Mener ma barque seul conscient qu'au fond on esquive Les remises en question disant que c'est peine perdue S'accrocher quand finalement la haine perdure Promener un regard nostalgique sur le pa**é Assez de précisions, toucher le point névralgique glacé Ma vision de l'amour entre Mesrine et Shakespeare Rancune dans les airs chaque fois que j'expire Le pire, j'croyais que les sirènes ne m'auraient pas noyé Qu'au fond de mon cerveau les chimères finiraient d'aboyer [Refrain] x2 Communiquer, c'est le credo de notre époque J'essaie de me livrer, j'constate un truc me bloque J'évoque ce manque de confiance habitué à la méfiance Pas de délivrance, je crois qu'on kiffe quand on se détruit Suivre ses émotions, j'croyais voir ça comme le Saint Suaire Laver tous les affronts les sueurs froides sur nos faces mortuaires Mordu à l'hameçon mauvais élève pas retenu la leçon Besoin d'affection, fallait que ça ressorte de toute façon Autour de moi j'en vois pas tellement que ça rend heureux Deux-trois regards amoureux mais les gens entre eux sont trop peureux Poreux, mon cœur est gonflé par le vide Laisser aller mes actes au gré de mes sentiments c'est ce que j'évite Pas facile de vivre sans père, grandir sans repère Perdre le goût d'aimer l'autre, prostré dans son sanctuaire J'sanctifie ces relations je veux plus de rapport bâclé Si je t'invite dans mon cœur c'est pas pour autant que je t'en donne la clé Une fois de plus je me sens lâche de ne pas pouvoir en parler Derrière des métaphores je me cache, je te jure je suis complètement largué Seul pleureur il faudrait peu de temps à mon cœur pour s'ouvrir Encore moins pour que le désir le fa**e souffrir Sous-fifre esclave de mes plus profonds sentiments J'extirpe tout ce qui m'attriste en me cachant et en chialant Et merde, ça me reprend je la trouve encore dans ma tête Souriante, pleine de joie, et la voir partir ça m'inquiète J'voulais-vous parler d'amour sans être lourd et peut-être qu'un jour Celle que j'idolâtre me regardera enfin du haut de sa tour Et ça tourne, et ça tourne, mais mon film n'avance pas Je ne connais que le début et la fin j'y pense même pas Trop peu de motifs me poussent à être optimiste pour demain Trop émotif, la muse s'amuse et consume mon chagrin Pour voler j'ai besoin d'elle mais ce soleil me brûle les ailes Conséquence : je redoute toutes les plaies pansées avec souffrance Souvent je prend plaisir à sombrer dans le spleen A croire que la voix de Kali dans la douleur demeure divine Visiblement je fut l'élu de je ne sais quelle occulte force De l'amour je suis repus car ses tumultes m'écorchent [Refrain] x2