Piloophaz - Ainsi font font font lyrics

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Piloophaz - Ainsi font font font lyrics

Defré Baccara, Piloophaz, Daz-Ini, Da'Pro. '97 - 2007, jusqu'au bout [Piloophaz] Un deuil de deux années, sombre brouille entre deux amis Tandis qu'un aimait dire jamais, l'autre tentait de pimenter sa vie L'avis des autres fut omis au sein de ce sale coup J'aurais préféré qu'on en parle, qu'on reste homies, c'est ça le krew C'est ça le comble, se reconnaissant dans nos textes et oui c'est ça le fond Puis vient le grotesque où chacun se traite de sale con Et le mal qu'on se donnait pour que le groupe soit un homme unique Maintenant je te vois comme une ex, je suis gêné quand on communique Des feat de Phoenix à Munich, de France et de Navarre Ça n'a rien à voir, tout ce temps avec ma clique, moments dont je reste avare Te voir faire une croix dessus ça me pousse à faire de même Oui, je suis déçu, qu'il soit bon ou mauvais chaque souvenir est fait de peine Est ce que ça la vaut? Magique, c'est clair que ça l'était Mais l'amitié sans lavomatique ne peut que s'arrêter Allaités aux seins d'une louve, deux frères se déchirèrent Mais décidèrent ici aux portes d'un move, sans même se dire ci-mer De tout stopper net, trop d'orgueil dans chaque pénates, il me manque Le recul nécessaire pour encaisser ce que ce penalty me flanque Paix à ma team, franchement je digère les restes Et gère les vestes prises face à ceux dont les rêves visèrent l'Everest [Da'Pro] Notre aventure vaut plus qu'une langue de bois Et je n'ai pas honte de croire que notre avenir Au fond, ne pouvait aller dans le sens des trois Aujourd'hui je planque son poids Comment je manque de quoi!? Chaque jour je défends mon crew tout seul dans ce cheminement étroit On avait ruiné l'espoir face aux couchés de soleil -- offrir que sous nos pieds il aurait poussé de l'oseille J'aime pas la thune, j'voulais voir pousser no flyers Une grosse carrière, soldat pour Force Pure même quand j'étais ailleurs Heureusement que l'amitié ne peut pas se gaspiller On allait botter le cul de l'underground sans se faire prier Même à des milliers de BPM, pêle-mêle, tel quel Avec la clef fraternelle la porte s'ouvre d'elle même Spectacle étonnant quand y'a aucun clown triste dans une troupe Mieux vaut une cicatrice qu'une seule fesse dans une croupe Dans mon groupe, c'est le souk, y'a un blessé Appuie sur écoute, il coule des larmes dans la NPC Des heures j'parle à Diamond, my man Le petit grizzly à grandit vaillamment À s'écouter y'avait un musicien de génie et un magicien infini Djiil et Daz-ini ça restera les miens [Daz-Ini] On prend le son comme thérapie car c'est le reflet de nos vies Vu que c'est chacun pour sa pomme ici, on rêve d'unité la nuit On se dit qu'ensemble on est plus fort pour faire entendre nos voix On se dit "à la vie, à la mort" jusqu'au jour où on fini avec une jambe de bois Parce qu'une mine explose, qu'ça contamine l'osmose Et que se dessine, silencieuse a**a**ine, entre nous une overdose Pas évident de voir venir. Se méfier des siens n'a aucun sens On a eu beau me prévenir, j'ai tout donné sans réfléchir Mon groupe a été ma vie, mon sang Il m'a ravi, déçu, comblé et, sur la route, laissé impuissant Je garde le bon sans maudire le reste J'ai pris le risque d'avancer avec eux Pour leur confiance je leur suis reconnaissant L'amitié est à double tranchant Fait attention à pas te louper Le destin peut vite te couper l'herbe sous le pied, curieux penchant Avec le temps les troupes se dispersent les chaloupes se renversent Le doute envoie tout le monde se faire foutre et les armures transpercent Si ma Force Pure a ses limites, ses écueils et ses déceptions Je veux qu'elle mérite son cercueil pour enterrer toutes ses belles intentions Je regrette rien, on a fait ce qu'on a pu, on fait toujours ce qu'on peut Da'Pro est toujours là t'as vu (One love) j'ai appris à me contenter de peu À vivre au jour le jour sans plan sur la comète Je garde en mémoire la cinquième Ko, même si les quiproquos ont fait que l'aventure s'arrête Pour tous ces groupes morts sous les balles sur la ligne de front Je jette au vent un pétale, ainsi font font font Un jour, on y croit, un autre, on capitule; un, on sourit, l'autre, on se morfond La vie reprend ses droits, je récapitule: autant y aller à fond