Sonnet pour dame enceinte Cette nuit j'ai rêvé que je mâchais ses yeux Après avoir crevé par accès de furie Ta replète panse d'helminthes blancs nourrie, Trop prompte à déféquerez fruit d'un vit saniteux. J'ai sucé ton poupon et j'ai sucé l'épieu Qui pour extraire ton ver à demi mûri S'enfonçait dans tes chairs humides et pourries Et drainant jusqu'à moi le paquet silencieux. C'était un bel enfant... Il avait les moignons De sa mère! Le teint mortifère et trognon De ton corps émondé sous la lame qui danse. Ses cuirs sabrés au gré de ma fantaisie belle Délicieux exsudaient l'arôme s**uel De ces puants mort-nés trop tôt privés d'enfance.