Ce soir, j'ai retrouvé Un cahier gris. Tiens, jlavais pas jeté C'est pas si mal écrit. J'ai reconnu des mots Des coleres en morceaux, Du temps Ou je faisais des chansons, Sur le coin de mon coeur Des ptits échantillons, Du papier à fleur. Du papier qu'on déchire, Que personne devait lire, Jamais Et jtrainais dans les gares, Sous le panneau départ. Quant on croit qu'on a le temps, Qu'on prendra le suivant, et pourtant. Où sont les rêves, que j'avais à 15 ans . Où sont mes fiévres, mes paris arrogants. 3 accords oubliés, reviennent demander Où sont les draps, qui prenait tout mon temps. Où sont les larmes, oubliées sur les bancs, dans la voix d'harrison, polnareff ou bra**ens, on entend notre histoire qui résonne Moi j'ai pas attendu le train d'aprés. J'ai pris tous ce que j'ai pu, Sans me retourner. Ma douze cordes sur le dos,sac u.s, perfecto, trop beau Et dans ce cahier ce soir, j'ai croisé le regard, d'un gamin plutot fier, de se voir plus grand qu'hier et pourtant. Où sont les rêves ou s'en vont les sermons, Où est ma fiévre, elle a guidée le vent, ce vent d'hier, ce soir qui m'entraine, Vers tous ces trains qui sont partit avant, vers tous ces mots qu'on a pas dit à temps. Vers cette amour, qui se leve devant. Juste ici, maintenant Je prends mes reves et j'en fait des sermons, et dans ma fievre ce gamin arrogant aujourd'hui, je l'entend!