Ils nous reviennent comme des bourgeons Au tout début de la belle saison Et nous font oublier les grands froids Quand les deux daignent se tenir droits Et souvent selon les corsages Embellissent rues et paysages T'as les deux yeux qui deviennent tout croches Tu peux pu garder tes mains dans tes poches… les seins… En mars toués gars se sont morfondu Les v'là sua terra**e la langue ben pendue Y fait zéro et pis ça boit dehors C'est le sacrifice au culte du corps Ma voisine en a des pendus Ma cousine en a des pointus Pis peu importe quand revient l'printemps On a tous envie d'mordre dedans… les seins… Mononc' René disait toujours… Qu'si au printemps on tombe en amour C'est pas à cause des papillons dans' prés C'est parce qu'y a des t-shirts serrés Des fois j'ai le down de fin d'année L'hiver icitte c'est monotone Mais quand avril se prend pour mai J'pogne les blues….pis je les déboutonne Y'en a des petits, y'en a des gros Y'en a des durs des mous pis des faux Mais qui soient courts ou faits sul' long Ça travaille dans l'fond des caleçons Vous pouvez ben m'traiter de s**iste Parce que j'aime les seins pis les cuisses Mais quand la poitrine se met en fleur C'est là que l'homme retrouve toute son hardeur J'en ai peint partout sur mes murs J'en ai pour cent trente pia**es de peinture J'dors pus pis j't'en train d'devenir fou J'ouvre un œil et pis j'en vois partout Des seins Des seins... Des seins... Des seins...