Parental - J'habite lyrics

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Parental - J'habite lyrics

[Intro: Aayité] (x2) J'habite où les mauvais chapitres ne cessent de s'accroitre Là où chacun se doit de porter sa croix [Couplet 1: Le Makizar] J'habite un sol d'or et diamant recouvert Ou même les yeux ouverts L'Etat nous pille et laisse nos comptes à découvert Un monde où la valeur de l'homme se compte en billet vert Ou même les droits de l'homme se trouve criblés à coups de revolver J'habite un monde où l'ombre est le nombril du monde Un monde où la pénombre a confondu le Cœur des hommes sous les décombres Un monde où les secondes se chiffrent au nombre de ces tombes Un monde où la misère gravite aussi sous un soleil de plomb Je pourrais t'écrire des lignes, de ma misère t'en faire un livre Que le ciel nous délivre car on est loin de pouvoir naitre libre On prie la vie de rester fort et solide A peine sorti du ventre de nos mères que nos destins dévient Voici là où j'habite, conçu dans le dégout de vivre On trime 24 sur 7 ne serait-ce que pour une bouchée de riz... [Refrain: Aayité] (x2) J'habite où les mauvais chapitres ne cessent de s'accroitre Là où la mort apparait sous les coups de l'index Là où chacun se doit de porter sa croix Et pour comprendre cette vie il faudra sûrement plus qu'un texte [Couplet 2: Lex (de Kalhex)] J'habite un aquarium Où les poissons ont la mémoire trop courte pour se demander à quoi rime Cet enfermement, cet enfer, moments de lucidité trop rares, on nage dans notre merde Le manque d'espace n'entrainera pas que des spasmes On se bouffe entre nous car attendre la nourriture est trop long On se contente de cette eau trouble car on se complait dans notre rôle Heureux dès que pousse un peu d'algue, la seule cachette vu qu'on est espionné où qu'on aille Il nous faudrait 50 litres chacun pour vivre, pourtant ils nous enta**ent L'autre jour j'ai vu une famille entière vivant dans une ta**e Ils profitent des vacances pour accélérer notre mort Laissent pourrir les cadavres pour qu'on filtre avec notre corps Note qu'on touche si souvent le fond qu'on en oublie la surface Ici tout est surfait quelques cailloux n'empêcheront pas de couler nos sueurs froides On s'organise en clan selon nos teintes, et ne partage pas que nos rayures mais aussi les craintes Certains ont sorti la tête de l'eau, la tête haute Tentant de faire comprendre qu'ici tout part en vrille mais manque de peau C'était un mois d'Avril, mauvais temps pour la révolte Considérée comme un poison par l'homme qui s'efforce à noyer le poisson [Refrain] (x4)