[Refrain] S'échappe d'entre mes lèvres, l'éloge des tiennes Retire le capuchon de mon stylo et me démène J'me suis fait rappeur depuis que les héros gênent Fonce au hasard car tous les chemins y mènent [Couplet 1 - Lucio Bukowski] Il est ton seul pays natal, en voici la comptine Un texte à PH neutre, comme ton gel intime Si j'étais Courbet, j'en aurais fait des fresques Car ses mystères sont impénétrables ou presque L'homme est idiot, confond voyage et véhicule Investit dans les roses pour faire pa**er la pilule Il a son caractère, s'échauffe si tu le touches Et rien ne l'approchera les jours où il voit rouge Voile mystérieux, jusqu'à ce qu'on le rompe Cœur de la féminité, arrête-moi si j'me trompe De tous les artifices, ta fleur est le bouquet final J'me ferai écolo pour sauver ta flore vaginale Je lutte et ruse pour qu'un orgasme l'inonde Le fric et le pouvoir : c'est le vagin qui fait tourner le monde Ceci n'est qu'un hommage, comprends ma position Si elle te semble sauvage, elle n'est que soumission Certains froids, ne concèdent qu'une piqûre de rappel D'autres accueillent plus de langues que la tour de Babel Il peut bien prendre ce petit air espiègle Ce n'sera pas l'exception qui confirme les règles J'pourrais me mettre au vert, me convertir en missionnaire Troque ton cli*oris contre un ticket gagnant de Millionnaire Des types te tournent autour, l'œil enragé Ignorent ton QI depuis qu'ils connaissent ton point G Je souffre de vertiges mais pour ton septième ciel Je combattrais le vide accroché à ta ficelle Outil professionnel pour celles qu'on appelle tapins Mais y a pas d'sot métier, encore moins celui du vagin Chérie, j'ai ma Técély donc pas de ticket de métro La calvitie a son charme comme la musique rétro Ne prends pas ce p'tit texte pour une lubie lubrique Juste un gentil cours de biologie ludique [Refrain] S'échappe d'entre mes lèvres, l'éloge des tiennes Retire le capuchon de mon stylo et me démène J'me suis fait rappeur depuis que les héros gênent Fonce au hasard car tous les chemins y mènent [Couplet 2 - Anton Serra] Bien au chaud après neuf mois de gestation, une salle froide Une sage-femme, félicitations, c'est un petit garçon Un cordon au nombril, du monde dans une p'tite enceinte L'impatience est dans une salle d'attente La nature : un mystère, un lien secret Petite blouse blanche à perte de vue dans les jardins secrets Douche pipi sucrée dans les caravanes Devant le maboule, le p'tit toubib de t'demande si ça va Les années pa**ent, la poésie aussi, on traîne la savate "Oh comment t'es bonne !", on parle de chatte sans une dans le posse Le s**e qui parle pour finir dans un pauvre monologue Tu parles, les p'tiots prennent exemple sur les photologs Gros plan sur catalogue, les cinq doigts réveillent les cinq sens Plus tard chez les experts, celles qui donnent leur corps à cette science Bien plus mature, les solitudes ont abandonné Le minot, bercé par le ronronnement du minou Des formes culottées que l'œil devine Comme lire sur tes lèvres glossées à la cyprine On touche plus terre, intimité, intimidés Bien plus qu'une partie de jambes en l'air si affinités Une chute du septième ciel, une réception, un p'tit nuage Un paquet d'clopes, des jolies phrases, une relation durable Utopique immuable, ouais, qu'on me stoppe si j'me trompe T'es qu'une falope si tu m'trompes [Refrain] x2 S'échappe d'entre mes lèvres, l'éloge des tiennes Retire le capuchon de mon stylo et me démène J'me suis fait rappeur depuis que les héros gênent Fonce au hasard car tous les chemins y mènent