Original Tonio - One Shot à Babylone lyrics

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Original Tonio - One Shot à Babylone lyrics

C'qu'on nous impose, on l'a pas choisi, j'veux pas moisir ici Dans ce mélange de prison et d'asile J'sais bien qu'un jour, sur un coup de tête j'vais tout quitter Quitter leur jeu, foutre le feu à mes papiers d'identité Eternel incompris, pas éternel exploité, j'regarde un peu c'qu'ils m'ont appris et j'comprend pourquoi j'déprime On vit dans le mensonge, ils marchent pas vos détecteurs Et ils veulent changer le monde avec une carte d'élécteur? Votre monde me fait peur, il a perdu la tête, ici ils gueulent quand c'est la grève pendant que des gamins crèvent en Grèce Pour que nos banques s'engraissent, y'a combien de sang qui s'verse? Mais c'est Babylone qui règne, seule la mort d'une star vous bouleverse... Les gens s'en tapent de tout, un peu comme moi quand j'pensais qu'a mon match de foot,et j'pense que le peuple est fou... Son mode de vie n'est pas l'mien, pour ra**urer les miens j'tiens, mais j'maintiens, qu'j'srai dja loin d'ici si j'avais pas d'join. J'vis ici j'ai pas le choix, j'veux être libre j'ai pas le droit Les élites sur leur perchoir, j'peux qu'les apercevoir, les gens pleurent, pour des personnes connues qu'elles ne connaitront jamais,frustrés de rester dans l'inconnu Moi j'aime l'anonymat il m'garantit l'indépendance,j'attends pas les anonymous pour chier sur la censure en France En attendant, c'est la merde, on vit nos vies entre parenthèses.. Pendant ce temps la nos parents crèvent, t'es pas rentable tu sors du jeu, comment tu veux qu'j'digere? On a vécu des trucs de fou, c'est plus l'alcool qui fait bé-ger! Ici, ils veulent des chèques, des billets, pas des checks, moi c'que j'voudrais c'est un pare choc qui protègerait en cas d'echec On vit a crédit, nos fe-chés c'est nos macs, les mecs, on est pas crédibles comme un gaucho qui s'graille un big mac. A bord d'un avion sans pilote, bienvenue a Babylone entre carottes hors normes et forces de l'ordre, systeme hardcore, y'a qu'a voir les bancs du tromé, ceux qui y dorment pendant que les rappeurs comparent leurs jantes chromées, ouais j'trouve ca trop laid, et ouais jte promet, les hommes s'écrasent entre eux, pour arriver jusqu'au sommet Ils sont même prêts à s'a**ommer, on leur a dit d'consommer Baisser la tête c'est devenu la mode et moi jveux pas l'a**umer Donc je pa**e des nuits blanches, à noircir mon papier... Parler d'nos souffrances qui bien souvent nous font perdre pied Cantonnés dans la sous france, ou survivre est compromis.. On avait des rêves on nous a volé c'qu'on nous a promis On nous l'a trop mise, et ouais, faut pas s'leurrer Qu'est ce tu veux qu'jte dise, ils s'interessent qu'a Javier Pastore! Ben ouais c'est dar en vrai, rien ne change, rien ne bouge Barack obama a même des faux airs de Georges bush.. J'prend ma plume au sérieux, comme un grand chef Indien Dans c'monde d'aveugle j'essaie d'voir clair comme un opticien Tout est automatisé, nos banlieues sont stigmatisées Un simple feu d'poubelle est immédiatement médiatisé Les médias t'mentent, nos cerveaux sont paralysés à 20 heures pétantes par leurs journaux télévisés Moi ils m'ca**ent les couilles avec leurs elections, leurs émissions, dès la primaire ils m'ont appris ce qu'étaient les divisions Leur éducation nous conditionne, amène des vocations Et les bavures policières sont en augmentation! C'est pas un son ni un morceau, mais une suite de réflexions J'prend du recul sur ma condition Mon stylo, mes convictions, nos vies, leurs contradictions Ils ragent sur ton pilon en oubliant leurs propres addictions Les présidents changent, la structure reste en place On vit des temps chiants, y'a bien trop de règles et bien trop peu d'tampaxs...Tout ca m'dépa**e, nos rues sont des impa**es On vit dans le pêché, Babylone a fourni les appâts