[Alix] C'est avec les ambitions qu'on attrape le financier Avec les munitions que dérape le policier C'est une condition de devoir nous laisser vivre La foule en érection, est déjà, bien ivre En réanimation dans des lits noirs et blancs Ne tire aucune leçon de nos arracheurs de dents Ils crachent comme des cons sur le pavé des enfants Les cigarettes s'allument à l'annonce de leur treize ans C'est juste une épaisse brume de plus dans l'présent Un grumeau qui se glisse dans un liquide charmant Un cuni bien triste dans une belle au bois dormant Des poils qui s'hérissent sur un bras bien coiffé Une pulpeuse nourrice dans un pavillon parfait On vie, on s'aime, à travers nos écrans On cache, on garde nos envies dans des écrins Il y a des yeux qui débordent, des vieux qui te bordent Des haches qui se dressent, des tresses qui se lient La détresse est visible elle se couche dans nos lits Un matin de novembre nargué par un suçon Ils ont repris la vie de n'importe quelle façon De l'accumulation, nait la révolution Une étincelle brille entre deux explosions Réveille les instincts de tes morbides pulsions Les gens bienpensants vont quitter leurs fonctions Notre armée triomphante est rentrée dans Paris Pénètre dans cette fente aux lèvres déjà meurtries Un viol quand tu rentres dans une foule a**ervie Brûler ces H&M et leur douze collections Du haut des HLM certains n'ont qu'une saison Ça chuchote en coulisse et l'élève entend des sons Les mômes s'établissent un nouveau dessein Ça barbote dans l'abysse de nos belles tâches de sang