[Intro] Ils ont dix piges de moins que moi et fument leurs premières clopes Ils marchent sans but précis à l'image de leur époque J'vois Ces adolescents qui devant des jolies choses salivent Je me revois jeune, con, en train d'vivre [Alix] Ils ont dix piges de moins que moi et fument leurs premières clopes Ils marchent sans but précis à l'image de leur époque Ni ne rêvent, ni ne pensent Ils nient mes rêves et me transes Les années pa**ent et se ressemblent quand je pense L'histoire s'répète Une Kro' des spliffs les soirs sans fête Se raser les tifs' trouver la bête Taper le shétif pour une barette Echoués sur des bancs Pour graver l'insouciance Garder son teint blème Et payer sa potence Souiller l'habit blanc Et cracher sur mes sens Pas d'matins sans flemme Se souvenir de l'essence Ni ne lève ni ne danse Ils nient mes rêves et mes transes [Refrain] Ils ont dix piges de moins que moi et fument leurs premières clopes Ils marchent sans but précis à l'image de leur époque Ni ne rêvent, ni ne pensent Je veux mon rêve et ma transe Toucher mon ciel bleu Et narguer l'arrogance Monter jusqu'aux cieux Et remplir la panse Heureux bonheur, bonhomme heureux, hauteur c'est mieux, malheur c'est eux [Jaco] Lacher mon lest, me ca**er vers l'est Retrouver la raison et lacher mes questions Ils ont dix piges de moins que moi et tellement plus d'audace Troquer mes sabots, pour des nouvelles goda**es M'acheter du beau, toucher mes rêves de gosse Eclater cet enclos Et partir sur mes traces Ni ne rêvent ni ne pensent Il veut mon rêve et ma danse [Refrain] Ils ont dix piges de moins que moi et fument leurs premières clopes Ils marchent sans but précis à l'image de leur époque Ils ont dix piges de moins que moi et fument leurs premières clopes Ils marchent sans but précis à l'image de leur époque [Couplet] Ivres d'insouciance Préférant traîner que de suivre les cours de sciences Me laissant entrainer Cramer son adolescence à l'essence des rêves brisés Ma vie en convalessence traité comme une vieille trainée J'ai jamais pris soin dans ma vie d'arrondir les angles Je marchais pathétique, du sh** sous les ongles Les yeux rougis par des mots qui n'étaient que minimes Et pourquoi j'étais pas ce môme, qu'évoluait en minime ? Je vois le temps qui pa**e et même ses séquelles C'est fou comme jme sent las alors que la vie est belle Des princesse de comptes de fées, il y en a eu peu Faut dires qu'elles préféraient des mecs un peu plus sérieux Trainer en bande de durs, ça on a sût le faire Et malgrès les points de suture on aimait croiser le fer Les amitiés se créent, et chacun sa porte La parole est sacrée monte au quartier tu colportes Et puis tu tombes dans des histoires bidons Problèmes en nombre à force de faire le con Ils ont dix piges de moins que moi et fument leurs premières clopes Ils marchent sans but précis à l'image de leur époque La déception des parents on en connait l'odeur Les larmes de maman on en connait la chaleur Les proches plein d'espoirs au désirs perdus Les frères plein d'exploit Qu'un jour on a perdu Ces soirées sans tendresse A vivre la pression Ce soir ou tu agresses sans te poser de questions Tu pa**es le cap, le bien, le mal se mélangent Tu souris et frappe Tu aimes les ambiances étranges Ils ont dix piges de moins que moi et fument leurs premières clopes Ils marchent sans but précis à l'image de leur époque