Nadir Mokdad - Nocturnal lyrics

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Nadir Mokdad - Nocturnal lyrics

[Couplet 1: Nadir] Ils s'allument, comme la lune aux dernières lueurs Déambulent dans des amis de fortune où l'on brûle et l'on fume Des idées qui nous consument, du liquide que l'on consomme Et du vide qui les habite, dans des boites ils se confinent Se confient, pas au plus se complaisent dans le bruit La musique ici est lourde dépa**ant le cri des filles Des esprits plutôt fourbes de la vie faite sous les courbes C'est la fête de la défaite d'une communauté sourde Ils se caressent et se brisent comme des verres Sous l'emprise de substances qui les incitent à danser la réussite De ces âmes en faillite, que le marché convoitise Que le peuple plébiscite et que la jeunesse imite [Couplet 2:Farouk] Sans doute le fruit des trajectoires d'l'individu au cosmos En route pour l'désir illusoire de la nuit qu'ils endossent La vie, ce grand défi à qui nous faisons allégeance L'esprit qui pourtant s'enfuit sans doute par insouciance Bienvenue au forçat de la pupille et de l'étoile filante Où les canailles se reniflent le cul dans une colère hilarante J'ai vu le vent des villes vaciller facilement J'avoue je vais où je veux a**oiffé ou oisivement J'ai bu les larmes du zèle et son excès d'insomnie Les extraits d'un vacarme violant suint dans le vomi Alors maintenant je danse dans le soir Me disant que l'univers au fond n'est qu'une chambre noire [Refrain] Ils sont tout le monde et personne Viennent vomir leur amertume Sur la grande place ils claironnent Le mal être qu'ils cumulent Leur tumulte d'insultes En réponse à mes traumas Fait penser aux cris des chalands [??] de chez les chinois [Couplet 3:Nadir] S'ils chient noir c'est à la couleur de notre époque Un cancer qui les défroque de leurs idéaux en tocs Attirés plus par les spots, que la lumière du soleil Certains se piquent dans les shoots pour retrouver le sommeil D'autres attendent la nuit, attendent la nuit durant Voyeurs qui s'émerveillent devant le spectacle courant Des fleurs de bitume, fanées sous les coups De ces hommes en costumes qui titubent, dissous Dissous et souvent violents, l'issue peut être sanglante Ici on ne fait pas semblant, c'est la haine qu'ils enfantent En font leur fond de commerce, manipulent avec adresse Jouissant de l'absurdité d'un système à deux vitesses Qui croient que quand le jour s'éteint (quand l'obscurité s'étend) A l'abri des regards pa**és d'une tentation imminente Par cette nuit envoûtante dans cet espace restreint J'expose un portrait troublant et pourtant d'un attrait commun [Couplet 4: Farouk] Au chant du crépuscule on se bouscule au-devant de nos prises de recul Accueille ce recueil, insomniaque et noctambule Je suis le parasite, la crapule Le paria, le scélérat qui t'en[fume] (bruitage d'inspiration) Il fut le temps des soirées foireuses Fausses épopées amoureuses où ça cause des poupées dans une langue lépreuse Dans une longue et lente chute vertigineuse Dans une descente exsangue et tumultueuse Je vie au mieux les vis-à-vis de la vie vois-tu J'ai le cri accroché aux yeux cœur accroché au depuis le début L'obscurantisme est l'abat-jour de l'esprit, c'est vu Décidément t'es le contenant, je suis le contenu Une tempête de typhon pour tes tympans Le tempo dans ta tête, le texte flamboyant Une vie incendiaire qui considère cet instant Comme la première et dernière nuit de tous les temps [Refrain]x3