Moun's - Bande dessinée lyrics

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Moun's - Bande dessinée lyrics

J'bricole ces milles mots sciemment, cimentés façon siamois Symétriquement confectionnés, MC apprécie le cinéma Et si j'manie ces mots sans monnayer C'est que ces idées insuflées de soulèvement pénétrent tes tympans comme un Tsunami T'sais ce qui m'anime ? Orphée dis leur (Vas-y) Qu'ici je ne fais pas de carrière que j'viens d'ailleurs Et ma carrure face à mon âme n'a aucune valeur K'aimerai avoir une vue d'aire dure D'écouter son coeur j'idéalise sur des oeuvres d'arts J'éternise sur des bandes dessinées, sur les bancs de ma cité, l'histoire d'un regard décimé Doucement, l'esprit dissident décide de ses mouvements S'ouvre à l'autre et propose un regard différent J'éternise sur des bandes dulcinées(?), sur les bancs des accusés La percéption d'un fils du désert Ici par par hasard, j'ajuste ma visière Ici d'une autre histoire ma plume a son investiture [Refrain x2] J'éternise sur des bancs, on confectionne des bombes, ma lourde plume j'imbibe, l'homme de la nuit profonde J'éternise sur des bancs, à l'encre indélibile, au service de mes idées, je manie la langue Orphée : On s'tue à la drogue, on se tue pour de la drogue J'crois que c'est la drogue qui nous tue au final Pourquoi le monde va si mal, les tueurs sont froids Ici on parle que du réchauffement du climat Dans le désert Lybien, ils ont en vu des mirages Les p'tits se conduisent mal à cause des images véhiculés J'ai une mine d'or, une sale carrière Ce son c'est pas pour les clubs mais pour ta boite crânienne Le rap a besoin d'un électrochoc, ils disent qu'il est mort Veulent le ranimer avec de l'électrof** Trop veulent déminer mon stylo pour pa**er sur les ondes Faudrait que je dérive de mon style Trop prennent le mic mais n'ont aucune chose à dire Moi j'vide le stylo de son encre, jusqu'à l'hémorragie Tes textes sont comme la prose, ils riment à rien Laisse ils te disent qu'on arrive à rien, on ira loin [Refrain x4] J'éternise sur des bancs, on confectionne des bombes, ma lourde plume j'imbibe, l'homme de la nuit profonde J'éternise sur des bancs, à l'encre indélibile, au service de mes idées, je manie la langue