C’est ainsi que les jours défilent C’est ainsi que la vie sans va Plus de non et plus de possible Plus de force dans les bras Ni pour se prendre par la main Ni pour se soulever du sol Devenu trop lourd le chagrin C’est déjà la fin du chemin Seul définitivement, balayé par le vent Secoué en dedans Annelé sur un banc Définitivement, un peu calme, un peu blanc Encore un peu vivant sans trop savoir comment Sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir pour qui Là Véritablement, seul définitivement Seul définitivement Et c’est ainsi que les choses se meurent C’est ainsi que l’amour s’éteint Il brûle encore comme il demeure Brûles les lèvres et les mains Hier est encore aujourd’hui Il durera aussi demain Dans des regrets indoloris Dans les foulards des parfums Seul définitivement Balayé par le vent Secoué en dedans Allongé sur un banc Définitivement Un peu calme un peu blanc Encore un peu vivant sans trop savoir comment Sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir pour qui Véritablement, seul définitivement Seul définitivement Seul définitivement