Malek Sultan - Lâches lyrics

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Malek Sultan - Lâches lyrics

[Couplet 1 - Akhenaton] J'ai appris à aimer les secondes Qui viennent un couteau entre les omoplates Sourire au soleil, sous les nuages, un jour maussade A rester droit quand la cour s'penche, langue sur le sol vomiteux Captant l'attention des puissants J'suis planté là des ans, épuisant, écoutant les palabres Et raisonnements ahurissants de gens suffisants Puis détester mon visage à l'écran, fallait livrer bataille J'ai fui, seulement, j'crois qu'j'en ai pas eu l'cran Celui d'porter l'poids d'être si connu Que l'air s'dresse comme des murs Gardés par des démons trépidants Deux mètres de marge c'est pas évident, la nature humaine Retorse a fait d'moi un bonhomme hésitant But suprême à tous, aimer, rire, vivre et rester entier J'ai vu l'courage irradiant, pas dans l'sh** mais dans l'chantier Arrête ce char, la fumée m'a porté au paradis des lâches Faux comme c'nuage épais Mes responsabilités jetées dans les bras du JB C'était sûrement la faute aux autres, enfin c'était mon idée C'est drôle comme on change, met les valeurs au piquet C'est glorieux comme taper un mec a terre en comité Nos carca**es errent dans ces rues, sans sympathie Faisant place aux coups miteux, à l'apathie, que d'lâches culs mités Derrière nos visages, courage on rapatrie Mettant l'feu à des voitures, on promet qu'l'on sera pas triste, on y met La rage, la rancœur, la haine On s'aperçoit même pas quand nos tripes traînent par terre Comme des milliers d'gens, j'ai été souligné, souillé Quand mes repères ont été oubliés Et l'esprit est la chose, la plus dramatique à perdre Car la valeur d'un homme s'mesure au poids d'ses pensées Enfin j'crois, t'sais, faut avancer Car nos coeurs sur des chemins sinueux sont lancés [Couplet 2 - Freeman] La première image, celle qui m'saute aux yeux ? C'est sa mère avec ses bras dirigés vers les cieux Moi ! Pouvant rien faire, j'me sentais lâche Pendant qu'mes potes cherchaient l'feu Le moment où la jeunesse se gâche Courageux ou débile ? Fils ! On s'en tape au fond, on sait rien ? C'qui motive les êtres ? Plus rien Plus l'temps de voir, que tous on est schizophrènes Qu'on rêve tous, d'une autre vie avec moins d'peines On s'pose pas d'questions avec 20 piges dans la poire Pa**ion, désir, était les mots clés de nos répertoires Dire qu'il aurait pus avoir des gosses comme moi Voir qu'la vie, c'est eux et pas nos putains d'proies Nos ch'mins bis créent des fossés, où c'est dur de sortir Il n'a pas vu ? Le sien au milieu des saphirs Ni personne, d'ailleurs c'est la société qui veut ça Ouais chacun s'occupe d'son cul, et de son chemin de croix A cause d'cette mentalité d'merde, j'ai perdu un frère Sur vos faces je gerbe, je pourrais jamais m'taire Tu vois toujours dans l'même créneau cono la merde Dégain la veut, mais c'est encré dans l'sang chez nous Et avec ça, on vit et on emmerde l'monde Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Fallait l'voir s'effondrer Son sang, s'répandre, son corps s'détendre et nous à attendre Que l'miracle descende, il s'est fait descendre Combien sont fautifs ? Combien sont lâches dans ce texte ? A vous l'compte, à vous d'voir, à vous d'répondre [Refrain - Akhenaton] Peut on vraiment l'dire On déambule tous un bandeau sur les yeux Et nos jugements sont faussés [Couplet 3 - Shurik'n] Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres Merde, on est capable de ça c'est dur à admettre Etaient-ce des hommes ou bien des bêtes Leurs hauts faits en grosses lettres N'est-ce qu'une encoche de plus sur l'être de leur crosse Manquerait plus qu'ils prennent la grosse tête Ça m'consterne derrière la faim, l'honneur se terre Le coeur se tait comme ces ventres affamés Que je me surprend à détester Comme ces bouches restées fermées, ces bras figés Qui n'avaient pas 2 secondes pour regonfler Le torse d'une triste humanité Bien sur, ça me concerne, je l'imagine alitée Je pense aux siens que j'aurais pu en être J'enrage rien qu'à l'idée Qu'on puisse voir ça comme une ban*lité un show télé Ou dame fatalité se fait gra**ement payer À coups de mines par des cons laissés Afrique parsemée personne s'en mêle racisme affiché Mais tant que le shérif dit rien, personne doit broncher Pécher originel Sodome et Gomorrhe renaît à l'abri Du secret confessionnel comment tu veux Que volent nos anges sans leurs ailes Lâcheté quotidienne ça doit être dans le sang L'air du temps, hypocrite mélodie Clos les paupières de ses yeux que l'on maudit Ces mots sciemment hormis je ne crois pas à ce que je lis Ça aurait pu être ma mère merde Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres