La liberté était partie moi j'n'ai fait que la suivre Sur un air d'mélancolie son absence m'a rendu ivre Balayé par le temps , j'ai mit en écart ma conscience Écœuré par la télé vu quelle dicte ce que l'on pense L'envie d'être célébre a remplacé la dignité J'me sens seul parmi ces voix que le système veut étouffer Prit entre deux guerres il ne m'auront que par soumission Et ils mourront quand la vérité fera son apparition Et j'suis mis de coté pour des idées déviantes La tristesse que j'trimblale reste pour moi une constante Conscient de mon échec j'aimerai croire en la vie Jeune et mourant , avocat de la psychopédagogie A 8 ans et d'mi difficile de s'en pa**er Un pa**age a vide définit par leurs cruelles méchancetés Encore un pléonasme dans une lueur de vérité Les sorts que vous me dédiez ne sont pas ceux qu'j'ai mérité Irrité par ce monde accusez moi d'homicide Car c'est tous vos sarcasme qui me rendent invalide Une variante de routine a remplacé l'habitude Et je trébuche sur la bonté quand elle est solitude Mais ou allons nous dans cette course a l'échéance Quand certains boufferaient leurs merdes pour faire un tout petit peu d'audience Ils veulent enregistrer tout ce qu'ils visualisent Nous garderons le souvenir d'un monde qui se démondialise Ouais je sais c'est pas drôle mais bon que veux-tu Encore plus de méchanceté pour remplacer leur vertu Et j'suis encore a**is ici pour quelques minutes A attendre une fois plus qu'on me traite de fils de pute Car tout est gris et tous aigris dans le meilleur des systèmes J'me désole pour tout ce sang qui coule en vain dans mes veines De la peine dans les mollets et de la haine dans nos cranes Ils se pavanent déjà très tôt a la recherche de belles femmes L'anatomie se cache sous une carca**e superficielle Et c'est plein de remords qui s'envolent vers le ciel Un avenir précoce et destiné a la vente Je tenterais bien de me sortir de cette légion omnipotente Omniprésente est la douleur, que l'on traîne durement Une dépression si bien caché qui ressort lors d'un testament De jolis textes sans le fond qui plaisent a la plupart Qui parlent du quotidien de jeune ayant tous le même espoir Et au fond le même désespoir nous hante et nous tourmente Et sera le seul tournant pour lequel tout le monde patiente L'attente parait longue du moins pour les premières années Les divertissements périssent et c'est la ballade des damnés Et dans ce lit de procuste nous sommes tous bordés Quand ce supplice de tantale prive ma liberté J'aimerais y arriver, parvenir a mes fins Me libérer de ces chaines qui m'empêchent d'y voir bien Un breuvage du léthé comme échappatoire Mais comme tous les lundis je retourne a l'abattoir Le chemin que j'emprunte est proche de celui de damas J'avance dans l'obscurité et loin de vos palaces Les danaïdes remplissent vos têtes au milieu des enfers Car les flammes d'autrefois sont propagées sur la terre L'ère de la nuit me maintien en vie Le matin me soulève mais ne me donne plus envie