Je dormais seul dans la pénombre lorsque la lumière vint me voir L'horizon me tournait le dos quand j'attendais le purgatoire Isolé par nature quand les temps étaient durs Avec l'abysse pour habitat et l'échec comme ossature Mon moral était bas quand j'étais déchiré par les injures On voyait mon sourire se dresser quand les bonnes amitiés perdurent Les océans se déchainaient quand on pouvait les regarder Les temps étaient plus beaux quand de la mort je me rapprochais J'avançais en titubant la verdure je dévisageais Dans un monde où fraternité rime avec fatalité Les hommes vieillissent ou périssent je ne fais plus la difference Entre vivre et exister je n'arrive plus à suivre la cadence Le temps est aussi futile qu'un réveil qui chante : bonheur Et si la mort m'attend partirais-je à ma bonne heure ? La vie est trop courte et c'est trop tard pour s'y adapter Et on s'rend compte qu'on pourra pas toujours s'échapper Car ici rien ne se plante mais tous se surinent Ma rétine se la**e car emporté par la routine Les images se ressa**ent et l'odeur de l'habitude empeste Je renonce à ce monde car la vie n'est que funeste Au fond où est ce que tout ça nous mène ? Nous irons tous a l'endroit où l'avarice est reine Car de croisade en mascarade J'ai écrit ma propre bible de prière et de balade Je suis là pour ca**er le mythe Car J'en avais marre de ce quotidien ban*l L'orage grondait sur moi moi je quittais la capitale