Luizão 911 - Sacrifices lyrics

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Luizão 911 - Sacrifices lyrics

[Part. I : Sacrifices] [Couplet] Laisse-moi, me brûler les yeux À force de regarder le soleil, je ne compte plus les lésions Laisse-moi me lacérer le visage, boire un litre de plomb Me noyer dans une piscine vide si j'peux pas vivre du son Si j'peux pas vivre du son, à quoi tout cela aura servi ? Mes sacrifices ? J'refuse de vivre a**ervi J'refuse de vivre cette vie triste Victime ou vitrine du capitalisme, nique Nique, j'ai quelques phases dares, j'enchaîne les pa**es d'arme J'ai pour modèle Ol' Dirty ba*tard J'partirai comme lui J'partirai comme lui Là viendra la question de l'existence du Christ, moi j'y crois, ce sera une gifle magistrale Si le jour où s'concrétisent les rêves les prières et les sacrifices n'arrive pas… Nine Eleven Me laisse pas devenir clochard, alcoolique notoire Me laisse pas faire partie de ce trottoir… Trop tard ? Me laisse pas sur les bancs de la school, pour me retrouver dans l'alcool Ou dans cette foule, qui se fout d'ssus, pour un bout de sucre… Me laisse pas pour mort, parmi les pauvres mecs du pôle emploi Dans un abri en tôle, en toile… Dans l'entreprise des aveugles, les borgnes sont boss Nos chefs s'étonnent qu'on bosse tant… Serai-je sacrifié ou sacrifiant, fabriqué ou fabriquant ? Il faut s'accrocher pour ne pas succomber face aux sacripants… Y a peut-être un juste milieu entre pâtre et patron Autre que la cla**e moyenne, on va pas se noyer… On va apprendre à nager, on va aboyer On se laissera pas sacrifier, on se laissera pas sacrifier ON SE LAISSERA PAS SACRIFIER [Outro] « Tiens prend ce poignard et donne toi-même ta vie… COMMENT ?... On te demande de te sacrifier pour sauver le village et toi, tu pleurniches sur ta misérable petite vie ? QUELLE HONTE ! » « Tu viens d'a**a**iner un dieu… Ton seul sacrifice ne suffira pas… Non seulement tu vas mourir, mais tous tes hommes devront payer ton crime de leur vie… - Payer en donnant sa vie ?... Mourir ?... Se sacrifier ?... Est-ce là vraiment ce que désirent vos dieux ? » [Part. II : Icare] Icare est chu ici, le jeune audacieux Qui pour voler au Ciel eut a**ez de courage : Ici tomba son corps dégarni de plumage Laissant tous braves coeurs de sa chute envieux Ô bienheureux travail d'un esprit glorieux Qui tire un si grand gain d'un si petit dommage ! Ô bienheureux malheur, plein de tant d'avantage Qu'il rende le vaincu des ans victorieux ! Un chemin si nouveau n'étonna sa jeunesse Le pouvoir lui faillit, mais non la hardiesse ; Il eut, pour le brûler, des astres le plus beau Il mourut poursuivant une haute aventure Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture : Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau ? Vous voulez que je le refa**e ?