Lucio Bukowski - Autre gare, même train lyrics

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Lucio Bukowski - Autre gare, même train lyrics

[Couplet 1 - Lucio Bukowski] Yo, au commencement était le verbe que personne ne sait plus conjuguer Puisque silence et temps complotent et se sont conjurés Progressant depuis le désert comme Apulée Dieu écoute la pluie des Hommes sur un toit de tôles ondulées Le 21ème siècle, accoudé au comptoir Vomis son mauvais vin sous les rires aiguës de sept clochards Transforme en canon scié ce que j'apprends J'enfile une chemise d'acier trempée et puis j'attends Poème écrit au taf', une ruée puis aut' part Une muse et puis au bar une Suze et puis on s'barre Des affiches de lingerie, sépia dans l'imagerie C'est pas comme j'imagine mais je combats l'hémorragie Un chien traverse au rouge, les cheveux blonds d'une fille Dansant dans la brise, elle pensant dans une file Les nuages se ra**emblent, on dirait du Rothko C'est beau, presque aussi beau que du Rouault J'attrape une minute que je transforme en nœud coulant "Cette poutre est bien trop fine" me dis-je en m'écroulant Et les heures ricanent avec les siècles trop tard Pour tout recommencer là-bas ou autre part [Refrain] Autre gare (même train) aimant sur un chemin d'fer Autre gars (même teint) errant sur un terrain terne Autre bar (même vin) vainement dans un trip amer Autre mare (même pain) errements dans un vide à faire [Couplet 2 - Arm] Tu restes à quai où tu montes : choisis bien Choisis vite, moisi pas là avec ton bout du monde Ramène qui tu veux, si t'as personne saches qu'on est plein à s'être oublié dans l'écho du fond Tu peux attendre le suivant si tu veux Tu sais reviens seulement si tu l'sens Tu l'feras peut-être pas, t'auras oublié ou plus l'temps T'auras rempilé ou vu l'pan Et faudra pas t'y faire, ni t'a**oir Faudra t'élever où ils ont mis la barre Tu peux prendre le temps, tu peux toujours tout Si détournes tes yeux d'leur putain d'écran Y'a encore tout à faire et y croire Même si c'est faux et t'auras tout à perdre Ici tout défile un peu vite Broyé dans ses bras, tu verras si un jour tout s'arrête Tu pourras voir tout ce qui t'entoure Tout c'que tu traines et qui te rends fou Tu pourras revenir dans l'coin Lâcher l'armure, composter tes rêves au premier matin Tout ce que tu sais, tout ce que tu vois Tous manger par la ville, tout ce qu'elle te doit Autre part, même refrain Autre gare, même train