Lucio Bukowski & Anton Serra - Svärta lyrics

Published

0 151 0

Lucio Bukowski & Anton Serra - Svärta lyrics

[Refrain] Je n'arrive plus à trouver le sommeil Des valises sous les yeux jusqu'aux pommettes Faut qu'on m'aide Quand on vit dans une grande pièce Qu'on m'aime Car tout mon esprit est en pièces [Couplet 1 : Hakan le Grand] J'sors d'un coma éthylique J'ai pas la gueule du divine idylle Qu'elle aille se faire foutre Ludivine J'ai plus 10 piges Le temps que j'décomate c'est midi pile h*mosapiens J'ai ma libido qui s'est fait la malle Ne me laissant que les valises et les cernes J'ai vomi la bile, c'était sale Ma salive elle est verte j'sais pas d'où ça vient Livide, insipide j'ai les gimmicks d'Iggy Pop J'avais la cla**e de Billie Jean Vini vidi vici J'ai ma glace qui m'victimise La gueule marquée d'Eddy Mitchel Les yeux qui collent, qui piquent, qui se vitrifient [Couplet 2 : Lucio Bukowski] L'insomnie me broie, je la pèse Plus j'me retourne, plus son poids me rabaisse L'oeil ouvert sur le noir de la pièce Page cornée : chapitre 3 de « La Peste » Deux heures à tuer avec « Les amants du Pont-Neuf » qu'Arte rediffuse Rien à compter j'me suis déjà fait tous les moutons la veille dans l'bus Le corps comme un mur porteur avec une tête vissée dessus Chaque minute pareille à la précédente comme un skeud de C2C Le marchand d'sable ne monte pas au 5ème angoisses dans le sablier Ces putains de nuits blanches ne sont qu'des rêves érotiques habillés Tramadol, Puvis de Chavannes, anti-inflammatoires Tramadol, « Île des vérités », anti-inflammatoires Tramadol, etc... j'me refais l'intégrale « Twin Peaks » Tellement défoncé qu'le nain m'paraît normal, film X En guise d'issue d'secours mais les heures ne sont qu'des portes en fonte J'file des blazes à chaque araignée squattant l'désert de mon plafond Oublié dans la pesanteur Terrain vague sans promoteur Le sommeil est comme l'or : plus il brille moins il est prometteur [Refrain] [Couplet 3 : Anton Serra] Pour marchander le marchand quand mes heures de sommeil sont instables J'y peux rien j'reste éveillé au sommet de son tas d'sable Désert affectif pour la traversée je songe à l'oasis Un verre d'eau pour ma bouche sèche Tapis volants et traversins Shooter d'alcool frelaté tout droit venue de Croatie Mais rien à faire les yeux grands ouverts je roule au volant d'une R5 Dans ma tête tout se bouscule Voilà pourquoi j'accuse le coup Le pourquoi du comment, le cul entre deux chaises à bascule Anxiolytique sans ordonnance, la bonne musique est mon coup d'boost Mais la sonn'rie du réveil-matin fait qu'renforcer mon coup d'blues Se cantonner à une vie cotonneuse mais en réalité Elle ressemble plus à une chaussure d'sécurité qu'une moonboots [Couplet 4 : Eddie Woogie] Quand la fatigue te tombe dessus mais que tu peux pas taper ton somme C'qui te faut c'est pas des bouteilles de cidre mais la bolivienne de B2O Tout peut ici se pa**er mais quand t'es pété c'est épuisant Sieste appétissante mais pour trouver l'sommeil y m'faud'rai la pendaison Oh merde j'en suis qu'une dont l'poids des yeux me rappelle que je suis en perdition Maman fais-moi un pot aux feu j'suis tout patafoin