Lucio Bukowski & Anton Serra - Posca sec lyrics

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Lucio Bukowski & Anton Serra - Posca sec lyrics

[Couplet 1 : Lucio Bukowski] J'lève mon verre à la folie pure, paraît qu'elle a un joli cul Goûter à l'orgasme au fond d'une femme comme un follicule Discret comme un colis d'dure et le sort te cogne au crâne T'as beau respirer encore mais la mort te colle aux cannes J'vais t'dire : l'or est un épouvantail Rien ne sert de crier, l'époque est un film d'épouvante thaï Et pour autant j'éprouve au vent des sensations sans nom La beauté est anonyme comme un piano sans ton Quand j'ouvre un livre je décolle, cool, redécore tout J'ai les couleurs et les formes d'une mosquée de Cordoue L'esprit n'est pas en vous, c'est un pays en guerre La création est éternelle, le reste termine en terre Et rien à foutre de vos modèles de vie post-68 La liberté de consommer ne sera pas sans suite Vos corps sont tellement vidés d'âme qu'ils collent aux fringues La médiocrité vous mène au pas comme des taureaux dingues L'évolution c'est 100 000 ans du feu à l'iPad Dans sa tombe Darwin doit sniffer de l'héro à la paille Étouffe-toi de vanité d'ici que le sort te crève Cœurs vidés, vissés sur des corps de rêve Encore moins civilisés qu'un tas d'cafards Voitures, téléphones, télés et rêves hagards Dents blanches pour petite humanité perdue Bienvenue dans un siècle où la médiocrité est vertu Tous se disent croyants leur seul Dieu c'est leur arrogance Et leur morale est imprimée à la banque de France Douce apocalypse du plan Marshall au poste-ca**ette Ce monde ne laissera pas d'trace comme un Posca sec [Couplet 2 : Anton Serra] Tramway, usine et lit'rie, de Vitrolles à Vitry Y'a plus d'couleurs c'est sûr surtout pendant la lèche-vitrine Y sont si tristes, une ribambelle d'accessoires désuets Des idoles loin d'leurs démons pour p't être pouvoir les tuer Tous durant les soldes se bousculent, pour ne pas dire piétiner Des courses à Lidl pour se convaincre qu'ils ont moins gaspillé C'est trier, il y a tant de choses qu'on dit pas Et puisque c'est la crise on fait la une à base de grippe A Errant à tâtons les yeux bandés Et si t'as pas un rond te plains pas t'es en bonne santé Tu touches le SMIC ferme-là ! C'est pas le RSA Ils entretiennent le peu d'neurones qu'le CRS a Ils iront même alléger le poids d'ces mots Pendant qu'l'abrutissement du PAF pa**e pas au crible du CSA Main dans la main ils l'emmèneront sur le ch'min du ciment En lui disant qu'les longues études c'est pas pour lui : tu savais ça ? Toujours sur la réserve pour consommer leur seule essence Génie en herbe déprogrammeront l'obsolescence L'adolescence coûte un bras, l'âge ingrat et même si t'as l'flow Ta bêtise est plus grosse qu'un logo Ralph Lau Les réseaux sont des fenêtres sur leur sombre intellect Les SMS et l'net ont creusés la tombe des lettres Chaque soir j'y pense quand mon être repose sa tête Ce monde ne laissera pas d'trace comme un Posca sec