Que vienne en mai, le temps des roses fleuries Dont le seul désir est de naître à nos yeux Aux yeux de ceux qui savent encore voir Mon esprit s'élève si haut Dans son éternel vagabondage, où la lune est plus proche Du cœur de l'Homme qui peut encore ressentir Mensonges, péchés, qui glaçaient mon être Sont emportés par le souffle du vent Qui se fait entendre, entre les arbres immenses Et meure dans un dernier soupir