Lorage - Avant l'orage lyrics

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Lorage - Avant l'orage lyrics

[Intro: sampled] Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail Ne donnez pas votre vie à ces êtres si inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur. Vous n'êtes pas des machines. Vous n'êtes pas des esclaves. Vous êtes des hommes ! [Lorage] Retour à l'école quand Michael Jackson était encore des notre Le désordre, une équipe de potes qui s'en tapait des autres C'était la période ou j'buvais comme un tox' Et d'équinoxe en équinoxe, j'enrichissais ma Jukebox À l'époque, nos jours se ressemblent, fumeur de sh** persistant On dira stop que si la plantation part en cendre Histoire d'amour a dormir debout Pas le temps de tenir la chandelle nous on préférait la brûler par les deux bouts Ces soirées typiques avec une vodka multi-fruits Que tu connais aussi parce que toi aussi cette routine t'ennuie Sous l'emprise de mélanges anarchiques les doigts dans la prise Energydrink et extasy mixé dans l'pesca frizz ?[] On avançait dans la ville en r'culant dans la vie et on s'accroche Toutes ces nuits resteront gravées dans la roche Je repense a nous tous quand je regarde dans un miroir Vous resterez tous à tout jamais gravé dans ma mémoire Ralentit par la mélancolie, ils ont mentis Apeurés par l'av'nir, les profs on dis que la vie sa prend vite On écoutait pas leur scripts, on s'endors On s'en fous, de toute manière nous à la fin du film on s'en sort Une télé pour te remplir le crâne Une partie de sarbacane avec des pailles entre deux drames Dev'nir un mouton carré dans un trou carré Le berger c'est la société qui une fois bien cla**é nous laisse nous égarer J'suis une boussole, j'tourne en rond et le résultat est l'même J'perd pas le nord mais ma rose des vents elle a fané quand même J'ai compris qu'on serait prisonnier des lois pour être libre Être adulte c'est tuer l'enfant qu'on était au début du livre Je supporte plus quand on m'impose des tâches J'ai grandi coloriant leurs idées ternes avec mes Caran d'aches Cherchant la perfection j'me suis perdu dans ces dédales Dev'nu perfectionniste à en trouver le diable dans les détails Sinon rien de spécial, un suicide social Les gens taffent, et on amma**e du cash en oubliant qu'les années pa**ent Parfois je regarde à la fenêtre, la beauté des femmes me transperce de flèches Et puis j'en ai mal à la femelle J'rêve d'un peu d'soleil, nique le matériel, tout est superficiel On cherche à être aimé avec des "pouce en l'air" Grâce a mes potes j'm'en sort sans crises d'angoisse L'agoraphobie, c'est vrai qu'au fond plus on est de fous plus j'me sens triste sans boire Le temps avale les rêves et ça avec ou sans toi Un SDF dormira dans un cauchemar avec ou sans toit Dyslexique au lyrics explicites Explique moi qui m'a catalogué j'suis pas un lexique de psychologie J'me sens prisonnier de mes pensées incontrôlables J'ai tout ce dont on peut rêver, juste pourri-gâté inconsolable J'ai contemplé la mort comme un con Et l'autodestruction avait l'air d'un vêtement qui m'allait comme un gant J'sais pas m'exprimer devant un psy alors j'gratte ces rimes Dire c'que je pense permet enfin à l'avion de mon esprit d'atterrir Je m'fais la promesse de vivre a fond mes rêves Même si ça implique que ma vie soit brève Et bien sûr j'aime ma famille mais la vie me pend Avant mes vingt ans j'voulais m'offrir un Glock et me démonter la tempe Adolescence et étapes brûlées comme la bonne vieille époque Les adresses des potes en tête, pas de iPhones et même pas d'interphones Cette époque où on s'essayait au skateboard On voulait dev'nir très fort mais la paresse te rappelle à l'ordre La peur du noir, terrorisé par les heures qui pa**ent Le train du sommeil s'arrêtera pas pour les hommes qui pensent Les choses changent, je regrette au vieux mois d'décembre Les amis s'échangent, dis-moi vraiment est-ce qu'on a l'temps d'attendre ? À l'époque j'enfermais ma rage Alors j'me rattrape et je cherche a refermer la trappe avant l'orage J'veux rapper plus fort, mettre ma force dans mes métaphores Frapper à coup de vers, faire silence dans leurs acouphènes Des fois il faut souffrir pour enfin s'ouvrir D'autres fois il faut s'forcer d'sourire à travers un soupir et là Mes pensée s'enjambent, écrites à la plus d'argent Et J'entend les vampires qui se font un sang d'encre J'voulais crier à tout le continent mes sentiments Mais ma voix sur ce sample c'est comme une goutte de sang dans l'océan