Et je marchais dans la rue un soir à pas feutrés Seule à seule je comptais mes pas Pour me ra**urer Tout en fumant dans le noir un mégot ajouré Les heures cha**ent, le temps qui presse Et le caravane pa**e Je pensais au sommeil pour demeurer éveillée Mais au carrefour soudain je les ai entr'aperçues Nez au vent elles déboulaient à brides abattues Elles tanguaient sous les phares des autos Effarouchées Mais où sont pa**ées les gazelles ? Dans le brun et l'or de leurs yeux Tout se bouleversait Je riais aux éclats en sanglots dans l'affolement La rue n'aura jamais fini de me pa**ionner Des trottoirs, des tapis rouges dévalant A nos pieds Mais où sont pa**ées les gazelles ? Pour l'incroyable cortège vivant tombé des nues Et je marchais dans la rue un soir à pas feutrés Seule à seule je comptais mes pas Pour me ra**urer Les heures cha**ent, le temps qui presse Et la caravane pa**e Listen to this, they say that french is The language of love This is, if you want to bet on the survival of a joke Rien n'est guère impossible par une nuit étoilée La rue ne peut reprendre ce qu'elle a déjà donné Et les bras tendus vers la foule Au hasard Balthazar, la lutte continue Garde ta langue bien pendue, et la lutte continue.