Une équimause un sanglot Une larme dans la voix On suppose sous ton chapeau Que tourne tourne tourne tourne tourne tes idées noires Sur ton échine un fardeau La colère du bout des doigts On devine que sous ta peau Ca crie ça hurle tu brules, Tu gémis qu'il fait trop noir Et dans la rue Tu te crois seul au monde Mais sous cette pluie Y'a mille coeurs qui s'innondent Car les gens qui marchent seuls dans la rue ne sont pas seuls Ils sont chaques jours Un peu plus près de toi Car les gens qui marchent seuls dans la rue ne sont pas seuls Ils sont chaques jours Un peu plus près de moi Une approstophe, un regard, un petit geste de la main On s'anircroche, on s'égard On roule roule roule roule roule nos bosses sur le chemin Sur nos arrièrs mais en avant La tête rentré le profil bas, solitaires et distants On s'évite on se bute on évite les uppercut et les coups bas Et dans l'arène, tout le monde est sur ses gardes Mais réunis y'a milles mains qui s'évadent Car les gens qui marchent seuls dans la rue ne sont pas seuls Ils sont chaques jours Un peu plus près de toi Car les gens qui marchent seuls dans la rue ne sont pas seuls Ils sont chaques jours Un peu plus près de moi Une parenthèse, une pause Pour se détourner du chemin On s'arrête puis on cause On s'abime on se montre on s'échange les bleus qu'on à en communs Sur le bitume, y'a pas que toi et moi Et dans la brume, y'a milles frères aux abois Car les gens qui marchent seuls dans la rue ne sont pas seuls Ils sont chaques jours Un peu plus près de toi Les gens qui marchent seuls dans la rue ne sont pas seuls Ils sont chaques jours Un peu plus près de moi