Dans l'usine de mon père depuis cent ans, On fabrique des canons et des missiles, Des grenades, du napalm à grand rendement, Des fusils, des mitraillettes de tous styles. Dans L'usine à papa, on trouve des armes de tous les choix, Mais la seule chose qu'il fabrique, c'est des niches à oiseaux tout en bois. Dans l'usine de mon père depuis longtemps, On boit du whisky, de la bière et puis du vin, Du pastis, du porto à tout moment, Pour les costauds le petit vin blanc du matin. Dans L'usine à papa, on trouve des boissons de tous les choix, Mais la seule chose qui le tient, c'est les niches à oiseaux tout en bois. Dans l'usine de mon père pendant un mois, Je file des comptes, des pièces détachées, des pistolets, J'ai bu l'apéro, par jour quatre, cinq, six fois, Tout en cachant ces maudites pièces dans l'atelier. Dans L'usine à papa, la mutinerie fut mon choix, Mais la seule chose qui m'intriguait: les niches à oiseaux tout en bois. Dans l'usine, mon papa devint le roi, De la fabrique de cabanes pour oiseaux, Même les chefs de service les commandaient par trois, Tout comme les anciens, les stagiaires ou les nouveaux. Dans L'usine à papa, on trouve des hommes de tous les choix, Mais la seule chose qui les confond: les niches à oiseaux tout en bois. Dans l'usine de mon père ils n'sont plus que trois, Hors ta retraite, Jean-Pierre a sonné ce matin, Plus question d'aller à l'atelier de la mort, Vive l'apprentissage de la vie à temps plein. Dans le jardin de papa, on trouve des maisons de tous les choix, Cla**iques, baroques, modernes ou italiennes, des niches à oiseaux tout en bois.