Parfois je pleure des morts Qui ne le sont pas encore. Certains soirs Lorsque la nuit tombe Parfois je pleure des morts Qui ne le sont pas encore. Certains soirs Lorsque la nuit tombe Cauchemars et frayeurs A mes peurs la raison succombe Et j'enterre des corps Dont le coeur bat encore Incessantes angoisses transformant l'aimée amante Horreur ! En un triste corps sans âme L'aube et la douceur du soleil Réchauffent de leurs rayons Mes yeux encore humides Mais les journées sont courtes Quand du soleil on connaît la masque, et qu'à la nuit tombée les sourires deviennent grimaces