Ne plus écrire enfin attendre le signal Celui qui sonnera doublé de mille octaves Quand pa**eront au vert les morales suaves Quand le bien peignera la crinière du Mal Quand les bêtes sauront qu'on les met dans des plats Quand les femmes mettront leur sang à la fenêtre Et hissant leur calice à hauteur de leur maître Quand elles diront " Bois en mémoire de moi" Quand les oiseaux septembre iront cha**er les cons Quand les mecs cravatés respireront quand même Et qu'il se chantera dedans les hachélèmes La messe du granit sur un autel béton Quand les voteurs votant se mettront tous d'accord Sur une idée sur rien pour que l'horreur se taise Même si pour la rime on sort la Marseillaise Avec un foulard rouge et des gants de chez Dior ALORS NOUS IRONS REVEILLER ALLENDE Quand il y aura des mots plus forts que les canons Ceux qui tonnent déjà dans nos mémoires brèves Quand les tyrans tireurs tireront sur nos rêves A moins que de nos rêves se lève la moisson Quand les tueurs gagés crèveront dans la soie Qu'ils soient Président ci ou Général de ça Quand les voix socialistes chanteront leur partie En mesure et partant vers d'autres galaxies Quand les amants ca**és se ca**eront vraiment Vers l'ailleurs d'autre part enfin et puis comment Quand la fureur de vivre aura battu son temps Quand l'hiver de travers se croira au printemps Quand de ce Capital qu'on prend toujours pour Marx On ne parlera plus que pour l'honneur du titre Quand le Pape prendra ses évêques à la mitre En leur disant: " Latin! p**no ou non, je taxe " Quand la rumeur du temps cessera pour de bon Quand le bleu relatif de la mer pâlira Quand le temps relatif aussi s'évadera De cette équation triste où le tiennent les cons Qu'ils soient mathématiques avec Nobel ou non C'est alors c'est alors que nous réveillerons