Le ciment a dévoré les roses Plus de colombes mais des corbeaux, lambeaux de corps dans un carton… Y'a le Sida qui continu, comme si l'Amour sentait la mort Des big-mac au menu et on se perce le corps… Tu veux fermer la parenthèse, qu'on arrête de t'apparenter, de vouloir percer ta carapace… Y'a plus de fêtes, ton canapé est un remède Et tu pa**eras ta soirée, branché sur la même chaine Du soir au matin, nos zones se réveillent un peu Comme si ma vie se révèle être un jeu Accoutumance à la dérive, j'ai rien saisi à leurs méthodes Arrogance et mépris, j'ai bien raison alors écoute! Un chemin parallèle dans lequel mon corps se glisse Je l'avoue mon cœur se plisse et subit tout vos supplices Je souhaite un signe, un peu de neuf, que le ciel m'entend Je crie tellement fort que j'en perds mon temps Que j'enterre mon timbre, que j'entraine ma fin Que j'en laisse du sang, que je crève en somme Moi, j'ai tellement peur de ce mot "dehors" Et je rêve tellement peu que la nuit m'emporte Ou sont mes potes et mes amis d'enfance? Je reste cloitré et deviens misanthrope! Car les gens se ressemblent et sont si peu sincères Je vous parle d'un temps que ton fils doit connaitre… Le temps des flammes s'annonce en fait Je voulais juste regarder par la fenêtre écouter l'Homme et ses mystères Chanter cet air un peu léger, sentir le vent me balafrer Souffrances et peines se côtoient sans cesse Dépressions récurrentes, débordantes, en tête… Des larmes insolentes ruissellent sur tes joues Je combats, je me bats mais en faite j'échoue