Un petit homme à la petite mine, aux mains tremblantes , sa valise est vide Il sent le mauvais vin, vina**e et même pire, il n'aspire à rien et rien ne l'inspire Il crache sa haine à tous ses vieux démons, sous un pont de Paname il regarde la Seine Des rêves, il en a eus, des espoirs, des abus Il n'attend plus Morphée, sa bonne fée l'a quitté Il se traîne et se traîne encore, plus rien ne l'entraîne, il égrène ses remords Pour effacer son casier judiciaire, il y a bien des années, il se fit légionnaire C'était un fier gaillard, sans foi ni loi, il se laissa chavirer , par d'envoûteuses déesses Leurs charmes débridés, leurs somptueuses fesses lui firent un moment oublier La falta de tendresse, son kif était la mer, les putes aux golfes claires Mais les senteurs d'opium achevèrent le bonhomme Il se traîne et se traîne encore, plus rien ne l'entraîne, il égrène ses remords Mais d'abus en abus, même la légion n'en voulut plus A vouloir prendre le large, c'est à Paris qu'il fit naufrage Poco a poco , il dévala la pente, se noya dans son verre en blâmant la malchance A vouloir retrouver la chaleur tropicale, il s'effondra dans les bas fonds de Pigalle Sa seule copine était la lili rose , c'est ainsi qu'il appelait sa fidèle cirrhose Il se traîne et se traîne encore, plus rien ne l'entraîne, il égrène ses remords (ultima sonrisa, una cara sin vida) Si vous pa**ez par là , il ne vous voit même plus, la folie a pris place et le dévore peu à peu De la jungle tropicale à la faune parisienne, la loi reste la même: marche ou crève! Il se traîne et se traîne encore, (última sonrisa, una cara sin vida