Le Bavar - Du prologue à l'épilogue lyrics

Published

0 129 0

Le Bavar - Du prologue à l'épilogue lyrics

[Refrain (*2)] Que nos pirogues voguent tranquillement sur les vagues Sans qu'la Faucheuse veuille nous pa**er la bague Entre alcool, drogues, du prologue à l'épilogue Trop jeune pour finir à la morgue [Couplet 1] Comment la Terre tourne, dis-moi dans quel sens Dis-moi pourquoi ça pue l'essence et non pas l'insouciance Qu'on a brûlé nos étapes comme aujourd'hui le font les petits frères Tellement d'alcool et d'drogues dans les viscères À quoi cela nous servira d'aller noircir le trait À rien pour être concret Trop d'frères en manque de repères, sans ambition Pris dans la spirale de l'autodestruction De formations ratées en détentions réussies J'n'ai pas l'impression qu'cette putain d'vie les apprécie Et inversement, sur la sellette constamment Beaucoup n'auront même pas l'temps d'rédiger leur testament Fume la vie avant qu'elle n'te fume À n'pas appliquer à la lettre pour tout cerveau dans la brume Petit, ne brûle pas en enfer, c'est tout c'que j'te souhaite Je n'suis personne pour te remplir la tête J'n'ai juste que quelques années en plus J'ai moi aussi caché mon insolence derrière un léger rictus Brusquement rattrapé par la réalité Quand la vie t'menace de pénalités [Refrain] [Couplet 2] Toujours trop jeune pour mourir, trop vieux pour sourire Personne ne devrait voir le jour pour souffrir Ont-ils perdu le goût de tout (putain)? Ont-ils le dégoût de tout? Réfugiés dans la violence et son itinérance Le parcours est cyclique et plein d'interférences Tony pour référence, t'a-t-on promis le même destin? Les mêmes bastos dans l'intestin? Je n'regrette pas l'époque où c'était les profs qui frappaient les gosses Tant il est vrai que le contraire me choque Quand n'importe quel branleur peut t'braquer Que nos gènes sont comme un logiciel craqué Le sauvageon n'en est qu'un virus Qui sont les culs terreux qui étudient nos fœtus Et nous prédestinent à un avenir foireux Les écouter c'est dangereux, ne rien dire c'est douloureux Le pire est qu'on ait fini par le croire Jusqu'à s'en priver d'espoir De quoi devenir aliéné, croire que l'on est rien S'retrancher dans l'excès pour le pire des quotidiens [Refrain] [Outro] Ghetto à la prod Hein hein hein hein Écoute c'que j'te dis mon pote Putain ça pa**e trop vite L'heure qui tourne Les journées qui défilent Eh ouais mon pote