Le Bavar - Luttes intestines lyrics

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Le Bavar - Luttes intestines lyrics

[Intro (conversation téléphonique)] Allo! Ouais, comment tu vas mon frère? Comment c'est ta vie en c'moment? Ouais, moi ça va, hein, t'as vu... la musique, tout... Ah ouais, c'est galère, un peu l'bordel Non mais moi aussi j'te jure... y a des hauts, y a des bas... ouais parfois c'est... écoute ça j't'explique... [Couplet 1] Parfois bordéliques, souvent borderline Interdites comme un cutter sur American Airlines Mes quelques pensées ont la couleur du pavé Dépravées, elles sentent le renfermé d'une G.A.V OK, d'accord, elles dérangent comme mon cigare Se brûlent les ailes comme Icare Et crament comme un autocar de banlieue J'écris c'texte crispé à la décision d'un non-lieu Et rêve de mourir vieux Quel est le sursis que l'on m'accorde A part celui du pendu qui se balance au bout d'la corde Bienvenue dans mon crâne, il y fait aussi sombre que dans l'canon d'une arme C'est bien moins excitant que toutes ces vendeuses de charme Quelques murs décrépis, quelques décombres Et quelques filles qui évoluent dans la pénombre Et dans ces conditions on n'y voyage qu'en fraude On n'y voit forcément noir comme ces travailleurs de l'aube [Refrain] Hein! Y a trop de flammes dans nos crânes Hein! Y a trop de chrome dans nos paumes aussi Y a trop de larmes dans nos drames Hein! Y a trop de plomb dans nos psaumes aussi C'est pas toujours drôle c'que j'te récite Y a trop de luttes intestines qui se dessinent Y a trop de flammes dans nos crânes Trop de chrome dans nos paumes, trop de larmes dans nos drames [Couplet 2] Abandonnés sur le trottoir parce qu'en opposition On n'y voit que des carca**es en décomposition Qu'il te faudra enjamber Entre ces regards à la froideur d'un mois d'janvier Et des situations que personne ne peut envier Et dans l'épaisseur d'un sang coagulé J'ai mes neurones qui n'pensent qu'à s'entretuer Ne se soignent qu'à l'alcool, et s'embrouillent sous alcool Juste avant qu'on n'leur pa**e la camisole Dans ma tête que de vitrines brisées Qui ne reflètent que cette triste réalité A laquelle tous semblent s'habituer Aussi repoussant qu'une vieille prostituée Aux allures d'eau usée que même les égoûts n'veulent plus évacuer Y a trop d'buée sur le pare-brise pour y voir clair J'ai les cellules qui font crisser les pneus et laissent de la gomme par terre Quitte à péter l'carter pour fuir ces gyrophares Qui grouillent dans mon crâne comme des cafards [Refrain (*2)]