Mon air et mes mots subtils Disent que mon coeur en 2010 Voudrait tant je le sens Partir en quatorze cent C'est un salon gothique vaste et mélancolique Où comme une âme en peine moi je traîne La -haut parmi les ombres Un tableau très sombre me retient toujours Comme un amour La nuit souvent J'emprunte du temps le labyrinthe Pour m'allonger dans le tableau Près d'une épée sortie, Vous, dans l'herbe,endormie Devant un pyasage,votre visage Qui la nuit vient vers moi Provoquant l'émoi que je chante aujourd'hui Comme un ennui. Alors le vent se lève Je sens bouger vos lèvres Et là-bas,les soldats ne nous voient pas Votre pourpoint qui s'ouvre Au loin les tours du louvre Le ciel est tourmenté par vos beautés Et mon air et mes mots subtils Disent que mon coeur en 2010 Voudrait tant je le sens Partir en quatorze cent