La Moza - Neiges éternelles lyrics

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La Moza - Neiges éternelles lyrics

[Refrain] Neiges éternelles, ce sont celles que nos versets affrontent Elles jettent un froid sur le monde, voici c'qu'on te raconte Elles pétrifient les esprits, finissent par créer la honte Faut d'l'utopie dans les gènes pour en provoquer la fonte [Couplet 1] Faites place à l'information, le pays est en état d'crise Les étrangers braquent les parcmètres, veulent nettoyer ton pare-brise T'as peur d'être en retard au boulot, impatient que le feu pa**e au vert Lorsqu'un Roumain vient te forcer la main avec son éponge et sa gueule de misère Mais à chaque fois c'est pareil, t'as beau leur dire non, ils insistent Ils ne comprennent pas qu'ton Audi est propre, que tu n'veux pas leur donner un sou Donc en pa**ant la première tu le laisses dans son monde pour rejoindre le tien De toute façon qu'est-ce que tu peux faire ? Ouais c'est pas toi qui changeras son quotidien Nous sommes des milliards d'anonymes qui s'ignorent, qui se croisent en silence Dépendances et souffrances s'entremêlent sans coïncidence En témoigne cet homme avachi sur la chaussée tout en serrant sa Kro Sous le mépris d'un pa**ant qui dit qu'il est grand temps XXX Sarko Qu'il nous débarra**e de ces fardeaux, qu'il fa**e place nette sans plus tarder La vermine pullule dans nos allées, ils sont pas français et p't-être armés Détourner l'regard de c'qui nous effraie pour détester l'autre Persuadés d'avoir toujours raison, occulter les causes, rejeter les fautes L'anxiété est palpable dans la vie comme dans le coeur des gens Moi j'n'ai plus peur des gifles et des déceptions mais j'ai peur du temps Observe l'homme qui consomme : un rongeur mangé par l'condor Il se replie sur lui pour ne plus voir que l'ombre de son corps Les canyons s'creusent entre les peuples et les consciences s'éparpillent Nos vies basculent pour des broutilles, on s'tue pour une place de parking Abasourdis, pas de sourdine XXX Du fond d'sa mélodie frétillent les routines auto-destructrices Les journées d'boulot sont dures, entreprise déficitaire 9000€, par an, par mois, certains ont l'instinct suicidaire Profit, licenciements, Prozac, sous la douleur les corps se tordent Et au sommet des industries, dis-moi comment les porcs se portent ? Des costards gris et des contrats rangés dans des pochettes de cuir Sous les flocons et les cartons les mêmes trouvent un sommeil de pierre Le contraste est là, ne pouvons-nous que rester dans nos bulles ? Impuissants face aux multinationales fertiles mais sans ovule Inhumain quand le manque d'espèces génère bien plus qu'un handicap Ici on fabrique ces exclus pour pouvoir maintenir son cap Les neiges éternelles gèlent les cerveaux, amorcent l'hécatombe Faut d'l'utopie dans les gènes pour en provoquer la fonte [Refrain] [Couplet 2] Dis-moi pas qu'tu savais pas, c'est quoi cette mine horrifiée ? Ta belle nation est un État qu'exploite les minorités C'est vrai, y a pas d'meilleure idée pour conserver son confort Asservir le plus faible au nom de la loi du plus fort Malgré les efforts, aucune misère ne les épargne Ils se sentent lésés par nous, on sème la mort partout pour faciliter notre parcours D'Abidjan jusqu'au Darfour Voir les droits d'l'homme qui échouent, les vautours à chaque carrefour On gaspille comme des pachas, monopole du pouvoir d'achat Quel gâchis, on leur vend nos déchets comme on leur ferait un crachat Ouais, nous sommes une bande d'inconscients, j'tenais à l'notifier Un monde en feu et en sang, habitudes à modifier Comprends que t'es pas seul occidental, la misère n'est pas accidentelle Nos chefs d'état influencés mais dis-moi qui tire les ficelles ? Comprends qu'éviter c'clode sans aucun état d'âme C'est lâche, égoïste, bref, c'est égréner le mal Démagogie, le peuple est tel un Tamagotchi On le distrait, on le nourrit et puis il applaudit Le monde aujourd'hui s'appauvrit, ce que tu ne peux plus voir Manipulation spirituelle qui prend sa source au pouvoir On te façonne un monde fashion pour qu'tu t'pa**ionnes de PlayStation Que tu consommes, ça t'plaît, c'est cheum mais c'est une plaie ces jeunes Des dollars plein les yeux, ils ne pensent pas et dépensent encore pire Que les vieux qui croient que tout est parfait en France On vit au détriment de : impôts et réprimandes Pour ça qu'apparaît la demande, l'offre est bien grande Spéculer à tout rompre, accuser, corrompre Appauvrir trois milliards d'gens pour remplir un millier d'comptes [Refrain]