Tu m'aimes pas, mais je t'aime pas non plus! Le pacte de paix, je l'ai pas conclu Je m'occupe du mien donc occupe-toi de ton cul! Je sais pas ce que t'as donc cru, mais c'est bien incongru Car moi, qu'on me prenne mon dû, je te le dis direct, c'est pas mon truc! Trou du cul, tu peux m'accuser du trou de la sécu, car j'use la CMU Tant que je peux, je ruse, abuse sans en être ému pour autant! Je jouis de ce que j'ai eu jusqu'ici, et je le justifie pas Et je continuerai jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus Jusqu'à ce que j'ai bu tout le sang de la France bien-pensante Et ce tout doucement, puis d'un mouvement avoir pris la tangente! J'ai la gruge, cette sale tendance, tout comme le rap, dans le ventre Et ça depuis l'enfance, vu que mes parents sont deux saltimbanques! Dans la famille, on insulte les banques, et bute les branques Bienvenu chez le trentenaire qui vit aux dépens d'une étudiante Et des quelques miettes d'un Etat aux finances luxuriantes Que j'ampute du manque du peu que j'ai pu lui prendre en 30 ans de lutte usante Où j'ai perdu du temps à apitoyer l'a**istance Pour qu'au final je puisse prendre de quoi payer des pâtes et ma quittance! C'est pas immense: à peine de quoi tenir jusqu'à Dimanche! C'est pas Byzance, aussi vrai que ma chemise n'a pas dix manches! Tes médisances sont d'immenses mensonges, oui, d'évidence Mes délits, je pense, n'ont pas le pouvoir de nuisance des grands rois de la Finance Ni de ton silence légitimant ces brigands, quand j'y pense J'ai envie de t'éventrer vivant, ce serait ma seule délivrance! Que seraient devenus les puissants dirigeants volant les gens Si les résidents du pays dans le temps imparti avaient dit "non"? Sarkozy en temps que Président n'est pas un accident Je sais pas si dans moins d'un an le résultat sera moins traumatisant! Qui le tyran qui aura cette fois le plus de sympathisants Assagi de gens, endormi de gens, puis trahi de gens lors du bilan? Je serais, moi, partisan, de ne pas vivre en victime en se disant: "Tant pis si c'est ainsi", en inclinant la tête gentiment! Je suis méprisant envers les débris sans un brin d'empathie Réticent à aller au tapis même si j'en pâtis Qu'est-ce-que t'as, petit, à la place de la cervelle? T'as un caddie? Car si tu t'en servais, tu douterais de tout ce qu'on t'a dit: Que travailler rend libre, que consommer ravit Et rend la vie aux hommes-objets qui, sur le trajet, se sont trahis! T'as trop la haine car t'as trop trimé pour pas un radis T'as le paradis sous le nez mais t'es trop un trimard -à mon humble avis-! Donc ton coeur devient ra**i, et toi tu deviens raciste Et tu grossis la liste de ceux qui haïssent ceux que l'Etat a**iste Certes je trouve ça triste, mais je m'abstiens de faire quelque tentative Pour que t'en arrives à changer d'opinion -même de façon tardive-! T'es trop pas le type à échanger, t'as trop de principes à ne pas déranger Dans tes pensées, je dépenserais trop de salive inutilement, c'est Pas le kif, non, c'est pas comme ça que je m'épanouis! L'idée, c'est de pas t'y forcer si penser te fatigue! Je lance les pratiques hostiles quand t'écouter me fatigue Me la**e inévitablement, je fais tout ce qui est facile: Je t'insulte, je te traite de "pute", oui, je te dis que tu tapines Que t'as pile ce que tu mérites, fils de pute, suce ma pine! Je t'impute l'état de nos luttes vuq eu tu joues les gamines naïves Que tu m'irrites car ta route est pas clean J'éructe les mots que je t'a**igne, j'exulte quand ils te laminent J'imagine te trancher la carotide de mes canines! [Refrain musical] [Couplet 2] Je prie Dieu pour qu'il ne me mette jamais l'arme à la main Car avec toi face à moi, je deviens un a**a**in! Je ne l'étais pas; j'étais moi, j'étais un brave gars simple Mais hélas, toi, t'es bien trop sournois, mec t'es grave malsain! Tu accumules les frustrations, comme les produits de consommation Où tu trouves une compensation à toutes tes privations Tes chagrins, le sentiment d'inaction qui t'atteint Le charbon qui t'attend, le patron qui t'a bien prévenu que t'auras rien Rien de plus que ce dont t'as l'habitude: ton salaire minus Que les gus de la finance qui t'enculent depuis l'an*s jusqu'aux sinus! Les puissants manigancent tandis que tu dors sous un abribus Et je pense que t'as de bonnes chances de finir comme Marie Trintignant à Vilnius Mais tu ne penses qu'au "toujours plus" jusqu'à crever Jusqu'à oeuvrer dans le sens contraire de celui dans lequel tu devrais Jusqu'à te sevrer de ce que tu voulais, jusqu'à plus pouvoir te relever Jusqu'à ramper devant le te-traî qui finit par t'achever Et je vais pas te plaindre, tu prends tellement de soin à te leurrer Que je me réjouis de t'entendre geindre et que je ris quand je te vois pleurer! Cette vérité que tu dis que tu détiens, où t'a-t-elle mené? Loin des tiens! Que t'a-t-elle donné? Trois fois rien -et quelques objets-! Bah, c'est bien! Ca valait le coup, dis-moi, tu dois bien kiffer: être privé de voir ses enfants grandir pour quelques billets! C'est pas la branche sur laquelle t'es a**is, mais l'arbre, que t'as scié Que satisfait tu es allé incinérer dans ta cheminée! Puis tes états d'âme t'asphixient: t'as fumé ta vie Perdu tes amis, quant à ta femme, t'as vu elle est partie! C'est bien beau d'avoir deux voitures, trois télés, et quatre ordis Mais je suis pas sûr que ça remplace une famille en harmonie Or dis-lui ce qu'il en est, puisqu'en vrai tu l'as jamais compris T'as choisi seul, mais c'est tes proches qui en paient le prix! T'as privilégié ta gueule, tes poches, mais quand t'as fait le tri T'as pas pensé à quand tu serais seul, le corps moche, le coeur flétri! Seul, tu t'es pris une gifle dans ta gueule, et c'est bien: Réfléchis donc à tes choix de vie avant de critiquer le mien! Surpris? Tu te rappelles hier quand tu faisais le malin à me reprocher de pas faire de câlins à l'ordre auquel tu te plies, hein?!! Le supplice sera au-dessus de tes moyens, sera plus dans tes prix Tu rangeras ton argent, lui dont pourtant tu étais si épris! Rien ne rachètera tes crimes, ni ne t'arrachera à tes cris Et moi je prie pour qu'il t'arrive tout ce que je t'ai prédit dans mes écrits! Ce n'est pas Dieu qui te juge, petit con, c'est la vie qui te punit Ce n'est pas elle qui te gruge, fiston, c'est toi-même que tu subis Après tant de zèle, c'est le déluge que t'affrontes quand tu te sens démuni Après la tempête, plus de refuge, la honte, puis la peine qui surgit Pour sûr j'y a**isterai avec délectation dans l'unique intention De voir ce truc-ci te niquer comme tu niques mes pa**ions Quand tu t'y mets! J'aime pas le ton que tu prends, ton attitude, tes arguments Ton habitude de te croire plus grand juste parce que ton cul, toi, tu le vends! Et donc c'est à cause de toi que rien ne changeât toutes ces années durant Vu que t'es tellement soumis que tu rends le peu que je demande virulent! T'as tellement souri au patron même en titubant, lui t'a nourri contre du temps T'as fait la fourmi, donc c'est lui le plus grand! Tu joues le petit, donc lui joue le sultan, tu te mets sous lui donc lui se met dessus, quand Il le peut il te pourrit, hurle en t'insultant! Tu le fournis en ouvriers des plus indulgents, sous-payés et qui n'ont plus le cran De crier quand rien ne va plus, non! Eh, Dugland, tu peux y pa**er, personne s'en soucie ça sent le roussi pour ta gueule, mais moi je m'a**oupis puis je roupille Ouais, du temps que t'a**umes seul tous tes choix pourris Que tu fa**es la gueule quand moi je souris, que tu te ca**es la gueule vu que t'as le tourni Et que tu penches vers le linceul, et moi je crie "Youpi!", oui je te poursuivrai comme Droopy Ou comme toute une horde de groupies Et tu le sens, il n'y aucune chance pour que je t'oublie Je veux que coule ton sang, je veux une boucherie Car si tu me hais, je te hais aussi! [Refrain] (scratches) "Cause that's established, I f**in hate you I hate your mother and father, because they made you!" "It's not that we don't like you: we hate you, period!" "I hate the universe, because it create you I hate everyone and anything that embrace you!" "It's not that we don't like you: we hate you, period!" "I hate you, I swear to God I hate you!"