Kreema - Où est-ce qu'on va ? lyrics

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Kreema - Où est-ce qu'on va ? lyrics

[Intro] Où est-ce qu'on va ? Où est-ce qu'on va ? [Refrain] Des gens partent et la Terre tourne, y'a qu'les souvenirs qui restent là J'suis au milieu d'tout ça sans pouvoir faire grand-chose Et le temps joue toujours contre moi Les aiguilles d'la montre me narguent Alors, j'fais comme les autres, souvent, j'avance, et je presse le pas J'ai pas inventé les règles, non, c'est pas ma faute Si le temps joue contre moi Qu'les aiguilles d'la montre me narguent [Couplet 1] C'n'est pas une fiction Les saisons fusent avec ou sans toi Je s'rai seul si j'tombe Aucune aide, aucune larme Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on a ? Et quel est ce combat ? Cette life : une addiction Et j'vois c'que nous risquons T'entrouvres la porte, laisses entrer le mal, rien d'tout ça n'te semble très normal Mais les écrans t'soutiennent le contraire D't'façons, pourquoi ces gens mentiraient-ils ? Nous qui sommes si frêles, si fragiles Et qu'ici-bas très peu le comprennent Mais c'est normal Tout ça, c'est normal La vie continue, faisons comme si personne n'avait rien vu Mais, des fois, ignorer, ça d'vient dur [Couplet 2] (T'sais quoi ?) C'est l'apocalypse et les gens craquent Des drapeaux salis d'sang, d'larmes Et j'en pa**e, le Diable est en place Mais, d'loin, les flammes sont ravissantes, et Des gars sont visibles, et les témoins n'y voient que du feu Pour tenter d'l'éteindre, tu peux verser autant d'larmes que tu veux Aucune chance pour que ça ralentisse, ni violons ni dégâts N'violeront leurs débats, nique le Sénat, leurs réunions d'agents Smith Drogués depuis la naissance par la télé, leurs rêves factices Leur définition d'la beauté, leurs bêtes d'actrices Le Diable est dans l'industrie, planqué derrière un rêve à toi En milieu d'lecture aléatoire, te met à poil Existence à double vitesse, crois-moi, ta survie est un business Montre-moi la main d'celui qui nourrit l'steak Des cerveaux reprogrammés, des regards vers la lune, un peuple près d'sa thune Ouais, l'histoire du mac qui r'pousse le moment d'faire la pute Lobotomisés, trop tôt robotisés par des millions d'images Et d'photos qui m'disent quel logo sur l'polo kiffer On est comme des bêtes en cage, souvent jugés coupables d'être en marge J'ai rien d'mieux que d'le mettre en page ; les factures et les dettes rendent barge XXX des fous et XXX, forcés d'contourner les règles en place Pour avoir le minimum, pour être dans l'tas ou simplement fréquentables Qu'ils ouvrent les yeux s'rait un très grand pas vu qu'ils regardent le monde dans leur écran plat J'sais pas jusqu'où le voile s'étendra pour qu'un d'ces mecs là-haut [?descendra?] Survis avant qu'le Ciel t'remplace, tu nies mais combien d'mecs sans taf ? Cupide mais en perd l'mental, perdu dans une belle campagne Ouais, mec, quand j'parle révolutionnaire dans des vêtements d'marque pourra pas leur faire tant d'mal J'rêve dans l'dark, on a un bon jeu mais jamais le bon enchaînement d'cartes XXX dièse rentable, tellement plats dans notre manière de voir les choses, dans la façon dont on fait scandale Et combien ont les yeux fermés ? XXX parlent Et tu vois leurs vrais plans dragues, ça k** et des mecs s'embarquent Aujourd'hui, le s**e vend grave, haha, à force, tout ça n'a plus vraiment d'charme J'vois que c'est la merde en face, à croire qu'il n'y a plus rien d'sensas' Frérot, voilà pourquoi j'recrache jamais mon shrab [Pont] "- La conscience humaine est sans doute l'une des erreurs les plus tragiques de l'évolution. Nous sommes devenus trop conscients d'nous-mêmes. La nature a créé un aspect d'elle-même qui n'lui appartient plus. Nous sommes des créatures qui n'devraient pas exister selon les lois naturelles - Eh bah, nom de Dieu, c'est affreux, c'que tu m'racontes... - Nous sommes des choses obsédées par l'illusion d'avoir un "moi". Cette accumulation d'sensations est l'expérience sensorielle des choses programmées avec l'a**urance que chacun d'entre nous est une personne..." [Refrain] Les gens partent et la Terre tourne, y'a qu'les souvenirs qui restent là J'suis au milieu d'tout ça sans pouvoir faire grand-chose Et le temps joue toujours contre moi Les aiguilles d'la montre me narguent Alors, j'fais comme les autres, souvent, j'avance, et je presse le pas J'ai pas inventé les règles, non, c'est pas ma faute Si le temps joue contre moi Qu'les aiguilles d'la montre me narguent [Outro] Où est-ce qu'on va ? Où est-ce qu'on va ? Où est-ce qu'on va ? Où est-ce qu'on va ?