Klub Des Loosers - Préface lyrics

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Klub Des Loosers - Préface lyrics

On a tous une histoire à dire ! Souvent, elle n'intéresse personne Et si ta fin est un cancer, essaie d'en trouver une plus bonne Sois bon, pour que s'identifient ces filles et puis ces mecs aussi Qu'ainsi ils puissent se dire : "Voici celui qui a compris !" Et si la plupart confondent l'auteur avec son personnage Pas d'autobiographie, juste un sacré ouvrage Merci ! Même s'il est toujours bizarre qu'après Des ribambelles d'enfants s'attendent à le croiser en vrai On a tous une histoire à dire ! La tienne, personne ne veut l'entendre Et te la raconter beaucoup n'en fera jamais une légende Paraît que ta vie c'est dur, mais que tu ne bosses pas à la mine Simplement du bout du crayon, que tu ne vas rester qu'un brouillon À les écouter parler, beaucoup d'entre eux s'y voient déjà Une bande de pédophiles préparant leurs BAFA ! Ta dignité a disparu, trouve-la avec Jimmy Hoffa Une vie comme un pari perdu, bien installé dans un sofa On n'rattrape pas les secondes, j'ai su ça avant la première De tous les chats nés dans l'histoire, la seule école c'est la primaire Et j'ai peur qu'en fait, seul le plexus soit solaire Un résumé d'humanité dans un collier de molaires Non je n'veux pas changer le monde, laissons ça aux ados En vieillissant on voudrait juste que le monde ne nous change pas trop Tandis que nos jours se consument au rythme des "Oui, patron !" Au fond, peu de différences entre nous et nos étrons Et c'est beaucoup de marbre pour rappeler que nous étions, que nous aimions, que nous rêvions, que nous pouvions et nous voulions Jusqu'à cet instant où l'air s'est échappé de nos poumons Nous raconter cette histoire où nous étions sacrés champions Entre les lignes, il y a du vide, elles ont du mal à être étanches Ou comment une page noircie peut être bien pire qu'une page blanche Je danse toujours tout seul car j'ai toujours mon propre rythme Mieux vaut la mort que l'amour présenté par un algorithme Les histoires se répètent et puis s'oublient comme une épidémie L'écrivain attend : soit son dealer, soit une épiphanie Au sol quelques bouteilles de bières, [tout qu'on remet hier ?] Et si à la relecture j'aurais de quoi être fier Le temps faisant outrage, il va falloir soigner sa carca**e Car dans le bar ou à la morgue ce sont des corps qu'on rama**e Et tu veux y croire très fort dès qu'une petite gloire t'embra**e Hélas ! Tout le monde te saute comme la préface