Kay-O - Le cercle du silence lyrics

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Kay-O - Le cercle du silence lyrics

Mais les vieux disques de ta mère tournent en boucle pour combler ce vide D'un espace si vaste où l'on s'évite Où les visages gris se glacent en vertu d'un silence par l'usure nous rend sourd Où un cristal qui se ca**e pa**e inaperçu Dans l'indifférence de nos âmes perdues Là où chaque maladresse apparaît Remettre à plat, dommage y a pas la place J'ai beau crier mais le message pa**e pas On préfère faire à part, sans faire la part des choses A qui la faute, dis-moi ? Si on s'enferme dans des messes ba**es et des choix par défaut J'ai voulu t'écrire mes blessures et tout ce que j'ai sur le coeur Mais à vrai dire, c'est trop ringard J'ai eu peur de ton regard Ici les carrefours des boulevards deviennent des labyrinthes d'impa**es Alors encore un ange pa**e … Un an presque qu'on navigue en pleine tempête d'angoisse Un mois sans se voir, mais rien à se dire Je me demande : est-ce la vie ou un problème de langage ? Et plus je prends de l'âge, et plus j'enrage Et plus j'enrage et plus je prends de l'âge Comment enfin mettre un terme à cet engrenage ? J'ai perdu mes mots d'amour. A l'aide Comment extirper ce malaise de manière douce Dans les décombres de la Tour de Babel J'attends enfin de te voir, répondre à mes appels sourds En vain Vingt ans déjà se sont écoulés Depuis mes premiers pas dans ta vie de père Vingt longues années de regards détournés De sentiments éclatés en débris de verres Si j'avais su trouver les mots, oublier tous ces défauts Qui ne mènent qu'à des prises de tête. Serais-je parvenu à avouer mes fautes. La gorge nouée comme pour étouffer mes crises de nerfs J'ai vu s'écrouler tant de choses. Je ne cesse de me remettre en cause Mais son absence a figé mes rêves de gamins Et le cauchemar continue même au réveille le matin Je me sens si seul à tes côtés. J'aimerais pa**er des heures à l'écouter Dire qu'elle m'imaginait promis à de grandes études. Tout a changé depuis que maman n'est plus J'apprends à faire mon deuil au rythme des nuits blanches Ne fermer l'oeil qu'en tombant d'épuisement Et si parfois je m'enferme dans ma chambre C'est pour mieux supporter l'atmosphère angoissante Qui se dégage des murs qui m'entourent Dur d'oreille. A l'usure se taire nous a rendus sourd Mais dis-moi que faire ? Que sais-je ? Comment briser la glace quand dans nos coeurs c'est la tempête de neige ? Comment en est-on arrivé là ? Souffrir en silence n'arrange rien Cessons de ressa**er nos idées noires Papa, j'aimerais qu'on parle enfin