Prends ton manteau, tes souliers, tes soucis Marche lentement dans le matin endormi L'heure a sonné et seul maintenant Tu t'enfonces dans la brume, un souvenir, un moment Triste rêves Troublant mon sommeil Et braillent Que cet adieu Ce n'est qu'un au revoir . . . Conserve tes regrets, tes pleurs précieusement Pour tes après-midi, sombres de tourment Sachant que le soir n'apporte qu'inquétude Et que le matin n'éveille que solitude Ecoute, je te souhaite qu'un jour, bientôt Dans un endroit tranquille, tu trouves le repos Et peut-être délaissant les joies éphémères Oublieras-tu enfin défaites amères Prends ton manteau, tes souliers, tes soucis Marche lentement dans le matin endormi L'heure a sonné et seul maintenant Tu t'enfonces dans la brume, un souvenir, un moment