Kash Leone - Jusqu'au dernier souffle lyrics

Published

0 125 0

Kash Leone - Jusqu'au dernier souffle lyrics

Sur la planète c'est le bordel comme dans le sac d'une femme On tente d'y faire un tri quand on s'y perd c'est le drame On se moque des tragédies sans impact sur nos vies Tant qu'elles restent ailleurs ouais ce n'est pas notre hobby Le monde part en couille on est responsable de ce bordel Dans nos citadelles les douilles viennent nous border On dit que la roue tourne pour certains c'est que du vent La tête dans le guidon on anticipe moins les devants Qui ne connaît pas cette douleur qui vient te ronger le bide ? Qui ne connaît pas ce manque de douceur en période aride ? Regarde sur nos visages même les jeunes sont marqués Chaque retour de flammes laisse le mal les embarquer Après les emmerdes certains les fraudes Mais y'a toujours quelqu'un pour les remuer comme des cendres encore chaudes Tout part en crise, même les parents tisent Par hantise d'être tout le temps mis entre parenthèses On nous ba**ine sur l'évolution mais l'homme est pitoyable Croire en lui ce serait croire en l'existence d'un pitt loyal En pleine noyade, une dernière bouffée d'oxygène Nos cerveaux s'intoxiquent plus besoin de groupe électrogène On voit flou, même Afflelou peut plus rien pour nous Les galères nous rendent myope y'a plus de sourire sur nos joues On s'agrippe à la première branche jusqu'à ce que les mains lâchent prise Les corps flanchent on se retrouve les doigts dans la prise Le courant nous entraîne conséquence aléatoire Et on s'engraine dans des aléas noir J'aimerais tant que la paix puisse fermer leurs clapets Que le racisme une fois pour toute se fa**e éclater Que nos enfants ne le voient plus en finale de coupe du monde Que les peuples se donnent la main pas seulement pour quelques secondes Mais voilà les meilleurs c'est souvent ceux qui partent les premiers Les autres c'est comme de la mauvaise herbe prêt à tout s'accaparer A chaque sac apparent on fait appel aux démineurs Ça psychote de tout-par on arrête même des mineurs Le bonheur est en plein jeun est-ce si difficile De rendre la jeunesse un peu moins fragile Y'a comme un air d'émeute les solutions se battent en brèche Ils échafaudent les problèmes nous on zappe quand ils prêchent "Faites-nous confiance" je bannis leurs concertos Des violonistes à l"état pur l"Etat pue c"est déconcertant A chaque renversement y"a de la perte de contrôle On fait les comptes ras le bol toujours les mêmes qu'ont le bon rôle Et vu le prix du baril y'a pas de vacances a**aisonnées Regardes-les n'ont-ils pas tous a**ez zoné Quand tu leur parles de galère ils ont plus de milles thèmes à citer Parles leurs d'espoir y'a plus la même ténacité Le regard vide certains matent leurs vies de haut Y'a pas le même parcours que dans leurs vidéos Gloire artificielle, austérité Un quotidien à ne plus transmettre à la postérité Quand nos vies patinent on braque à contre sens En plein raccourci on se mange la tête contre le sas Ce qui ne tue pas rend plus fort on a la tête dure Mon encre saigne sur le papier et ce n'est pas ce qui ra**ure J'aimerais tant parler du bien ouais sans le bricoler Malheureusement notre avenir se fait sans cesse cambrioler Leurs impôts à tout va ils grimpent comme un escalator Ce jeune veut plus payer dis-moi est ce qu'il a tort Esquive le tir y'a du flash ball en face Le bon côté des choses ça donne du taf à Cargla** Des funambules sans filets un parpaing dans les bras Un jour ou l'autre on pète un câble et on se retrouve en bas On est peut-être pas les plus à plaindre je l'avoue dans nos banlieues Y'a pas de soldats de voitures piégées dictateurs en haut lieu Chez nous même les chômeurs se trimbalent en portable Chez nous on ouvre le robinet et elle coule l'eau potable On n'a pas de mines anti personnelles pour faire sauter nos gosses A côté d'eux nos embrouilles ça ne se résume que quelques bosses Mais si on l'ouvre c'est pour conserver les acquis Pour pas se laisser berner comme ils l'ont fait pour les harkis J'aimerais que mes fils puissent profiter des mêmes avantages A l'allure où vont les choses il ne restera plus que des âmes en cage Nos darons se sont battus pour nous protégeons le patrimoine On sait que ça ne se règle pas que par une partie de poigne En fait des proies pour Babylone 2012 toujours les mêmes qui déshabillent l'homme Si l'homme est un apprenti la douleur est son maître Ainsi l'homme affaibli poursuit la route de ses ancêtres La haine brûle en nous comme la flamme sur la bougie Elle nous consume jusqu'au dernier souffle de vie !